Le fantasme de fin du monde. Psychanalyse, destruction et création

Par : Katia Varenne

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  • Nombre de pages238
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-28198-2
  • EAN9782296281981
  • Date de parution01/01/2002
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille7 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Freud, dans son texte sur Schreber en 1911, a associé le délire de fin du monde au désinvestissement généralisé des objets d'amour. Quelles distinctions métapsychologiques, - topiques, dynamiques et économiques -, pourront être faites entre les délires de fin du monde, où " le monde entier qui disparaît sous la douleur ", - comme l'exprimait une patiente - est le signe avant coureur d'un effondrement et les rêves de fin du monde.
Ces rêves sont-ils traumatiques ou réalisateurs de désir de destruction ? A partir de la notion de désinvestissement, il s'agira ici de filer les destins de cette libido désinvestie, énergie libre, en stase, source d'angoisse, de désunion des pulsions et de destructivité mais aussi de sublimation. Dans une perspective d'interaction entre psychanalyse et art, comment les artistes ont-ils figuré ce délestage des objets ? Le désobjectal ? Que pourra nous enseigner l'artiste peintre sur le fonctionnement psychique ? Sur les moyens de canaliser la destructivité en transformant ? Par exemple dans la déformation des formes chez Léonard de Vinci ; ou par l'abstraction, expression spécifique du XXe siècle comme l'a théorisée Kandinsky : " la logique d'une forme sans objet ", est-ce là la recherche d'une manière désinvolte de traiter l'objet pour s'en protéger ou en alléger son attachement ? Est-ce la fin de la représentation du monde ou même la fin de l'art ?
Freud, dans son texte sur Schreber en 1911, a associé le délire de fin du monde au désinvestissement généralisé des objets d'amour. Quelles distinctions métapsychologiques, - topiques, dynamiques et économiques -, pourront être faites entre les délires de fin du monde, où " le monde entier qui disparaît sous la douleur ", - comme l'exprimait une patiente - est le signe avant coureur d'un effondrement et les rêves de fin du monde.
Ces rêves sont-ils traumatiques ou réalisateurs de désir de destruction ? A partir de la notion de désinvestissement, il s'agira ici de filer les destins de cette libido désinvestie, énergie libre, en stase, source d'angoisse, de désunion des pulsions et de destructivité mais aussi de sublimation. Dans une perspective d'interaction entre psychanalyse et art, comment les artistes ont-ils figuré ce délestage des objets ? Le désobjectal ? Que pourra nous enseigner l'artiste peintre sur le fonctionnement psychique ? Sur les moyens de canaliser la destructivité en transformant ? Par exemple dans la déformation des formes chez Léonard de Vinci ; ou par l'abstraction, expression spécifique du XXe siècle comme l'a théorisée Kandinsky : " la logique d'une forme sans objet ", est-ce là la recherche d'une manière désinvolte de traiter l'objet pour s'en protéger ou en alléger son attachement ? Est-ce la fin de la représentation du monde ou même la fin de l'art ?