Le drame de la thalidomide. Un médicament sans frontières, 1956-2009
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- Nombre de pages280
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-22843-6
- EAN9782296228436
- Date de parution01/05/2009
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille3 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
L'affaire de la thalidomide est la pire catastrophe que la médecine et la pharmacie aient eu à subir. La thalidomide était à l'origine un simple tranquillisant, fabriqué de 1957 à 1961 par la société pharmaceutique Chemie Grünenthal. Distribuée dans le monde entier sauf en France où l'autorisation de mise sur le marché n'a jamais été délivrée, la thalidomide a remporté durant toute la durée de sa commercialisation un succès sans précédent pour un tranquillisant.
Mais à la fin des années 1950, les personnels hospitaliers constatèrent chez certains consommateurs l'apparition de graves névrites. Ils demandèrent son retrait immédiat des pharmacies, mais la demande resta lettre morte. Entre-temps, les obstétriciens notèrent une recrudescence tout à fait anormale de naissances de bébés difformes. Certains imputèrent la responsabilité aux essais nucléaires, mais d'autres, comme le pédiatre allemand Wildukind Lenz, rejetèrent l'hypothèse.
Après avoir interrogé ses patientes et recoupé ses informations avec celles d'autres collègues, il acquit la certitude que le coupable n'était autre que la thalidomide. Son retrait définitif intervint en novembre 1961, mais il était trop tard. Entre douze et vingt mille enfants naquirent sans bras et sans jambes, des dizaines de milliers d'avortements spontanés eurent lieu et des milliers d'autres personnes qui n'eurent qu'une légère malformation, ne furent pas déclarées.
Les victimes sont toujours en vie et la thalidomide n'a pas dit son dernier mot car elle est de retour et agit désormais officiellement comme un médicament " miraculeux " notamment dans la réduction des aphtes géants des malades du sida.
Mais à la fin des années 1950, les personnels hospitaliers constatèrent chez certains consommateurs l'apparition de graves névrites. Ils demandèrent son retrait immédiat des pharmacies, mais la demande resta lettre morte. Entre-temps, les obstétriciens notèrent une recrudescence tout à fait anormale de naissances de bébés difformes. Certains imputèrent la responsabilité aux essais nucléaires, mais d'autres, comme le pédiatre allemand Wildukind Lenz, rejetèrent l'hypothèse.
Après avoir interrogé ses patientes et recoupé ses informations avec celles d'autres collègues, il acquit la certitude que le coupable n'était autre que la thalidomide. Son retrait définitif intervint en novembre 1961, mais il était trop tard. Entre douze et vingt mille enfants naquirent sans bras et sans jambes, des dizaines de milliers d'avortements spontanés eurent lieu et des milliers d'autres personnes qui n'eurent qu'une légère malformation, ne furent pas déclarées.
Les victimes sont toujours en vie et la thalidomide n'a pas dit son dernier mot car elle est de retour et agit désormais officiellement comme un médicament " miraculeux " notamment dans la réduction des aphtes géants des malades du sida.
L'affaire de la thalidomide est la pire catastrophe que la médecine et la pharmacie aient eu à subir. La thalidomide était à l'origine un simple tranquillisant, fabriqué de 1957 à 1961 par la société pharmaceutique Chemie Grünenthal. Distribuée dans le monde entier sauf en France où l'autorisation de mise sur le marché n'a jamais été délivrée, la thalidomide a remporté durant toute la durée de sa commercialisation un succès sans précédent pour un tranquillisant.
Mais à la fin des années 1950, les personnels hospitaliers constatèrent chez certains consommateurs l'apparition de graves névrites. Ils demandèrent son retrait immédiat des pharmacies, mais la demande resta lettre morte. Entre-temps, les obstétriciens notèrent une recrudescence tout à fait anormale de naissances de bébés difformes. Certains imputèrent la responsabilité aux essais nucléaires, mais d'autres, comme le pédiatre allemand Wildukind Lenz, rejetèrent l'hypothèse.
Après avoir interrogé ses patientes et recoupé ses informations avec celles d'autres collègues, il acquit la certitude que le coupable n'était autre que la thalidomide. Son retrait définitif intervint en novembre 1961, mais il était trop tard. Entre douze et vingt mille enfants naquirent sans bras et sans jambes, des dizaines de milliers d'avortements spontanés eurent lieu et des milliers d'autres personnes qui n'eurent qu'une légère malformation, ne furent pas déclarées.
Les victimes sont toujours en vie et la thalidomide n'a pas dit son dernier mot car elle est de retour et agit désormais officiellement comme un médicament " miraculeux " notamment dans la réduction des aphtes géants des malades du sida.
Mais à la fin des années 1950, les personnels hospitaliers constatèrent chez certains consommateurs l'apparition de graves névrites. Ils demandèrent son retrait immédiat des pharmacies, mais la demande resta lettre morte. Entre-temps, les obstétriciens notèrent une recrudescence tout à fait anormale de naissances de bébés difformes. Certains imputèrent la responsabilité aux essais nucléaires, mais d'autres, comme le pédiatre allemand Wildukind Lenz, rejetèrent l'hypothèse.
Après avoir interrogé ses patientes et recoupé ses informations avec celles d'autres collègues, il acquit la certitude que le coupable n'était autre que la thalidomide. Son retrait définitif intervint en novembre 1961, mais il était trop tard. Entre douze et vingt mille enfants naquirent sans bras et sans jambes, des dizaines de milliers d'avortements spontanés eurent lieu et des milliers d'autres personnes qui n'eurent qu'une légère malformation, ne furent pas déclarées.
Les victimes sont toujours en vie et la thalidomide n'a pas dit son dernier mot car elle est de retour et agit désormais officiellement comme un médicament " miraculeux " notamment dans la réduction des aphtes géants des malades du sida.