Le Domaine de la Ville de Paris au XVIIIe siècle

Par : Yves-Noël Genty, Albert Rigaudière

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages104
  • FormatPDF
  • ISBN2-13-069999-5
  • EAN9782130699996
  • Date de parution31/12/1985
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille25 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurPresses universitaires de France...

Résumé

La notion de domanialité est de celles qui, dans l'histoire de la pensée juridique française, ont donné lieu aux plus vives controverses. Face à ce débat, constamment renouvelé et plus que jamais d'actualité, l'examen des origines s'avère indispensable, particulièrement en matière de domanialité municipale, où rien - jusqu'à présent - n'a été entrepris concernant les biens d'une grande ville. Pour combler cette lacune, le Domaine municipal de Paris - au XVIIIe siècle - offrait un terrain d'excellence. Le choix de Paris n'est pas fortuit : une municipalité riche, célèbre, et autonome depuis le Moyen Âge, gère un domaine spécifique, celui de la capitale.
L'étude du domaine de la plus grande ville du Royaume, c'est - avant tout - l'histoire des rivalités et des compromis, que celui-ci suscite entre le bureau de ville et l'Administration royale omniprésente. Peut-on parler, sous l'Ancien Régime, d'un domaine municipal public et d'un domaine privé ? D'une pluralité de domaines ou d'un domaine plural ? Représente-t-il une charge pour la communauté, ou une source de revenus pour la caisse municipale ? S'agit-il d'une masse de biens, figée au cours des temps, ou plutôt en mutation constante, suivant les missions dont elle est le support ? L'analyse de ces différentes composantes ne saurait être désincarnée.
Elle s'intègre naturellement au paysage administratif, commercial, et architectural du Paris des Lumières, tant il est vrai que les structures juridiques ne valent que par les hommes qui les modèlent, et les réalités qui les entourent.
La notion de domanialité est de celles qui, dans l'histoire de la pensée juridique française, ont donné lieu aux plus vives controverses. Face à ce débat, constamment renouvelé et plus que jamais d'actualité, l'examen des origines s'avère indispensable, particulièrement en matière de domanialité municipale, où rien - jusqu'à présent - n'a été entrepris concernant les biens d'une grande ville. Pour combler cette lacune, le Domaine municipal de Paris - au XVIIIe siècle - offrait un terrain d'excellence. Le choix de Paris n'est pas fortuit : une municipalité riche, célèbre, et autonome depuis le Moyen Âge, gère un domaine spécifique, celui de la capitale.
L'étude du domaine de la plus grande ville du Royaume, c'est - avant tout - l'histoire des rivalités et des compromis, que celui-ci suscite entre le bureau de ville et l'Administration royale omniprésente. Peut-on parler, sous l'Ancien Régime, d'un domaine municipal public et d'un domaine privé ? D'une pluralité de domaines ou d'un domaine plural ? Représente-t-il une charge pour la communauté, ou une source de revenus pour la caisse municipale ? S'agit-il d'une masse de biens, figée au cours des temps, ou plutôt en mutation constante, suivant les missions dont elle est le support ? L'analyse de ces différentes composantes ne saurait être désincarnée.
Elle s'intègre naturellement au paysage administratif, commercial, et architectural du Paris des Lumières, tant il est vrai que les structures juridiques ne valent que par les hommes qui les modèlent, et les réalités qui les entourent.