Le diable est - il européen ?
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- Nombre de pages183
- FormatePub
- ISBN2-234-10777-6
- EAN9782234107779
- Date de parution01/01/1992
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille686 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurStock (réédition numérique FeniX...
Résumé
L'Europe veut couler nos fromages ! Ainsi s'engage à la Une du Parisien, le 22 octobre 1991, une formidable campagne de mise en accusation des technocrates bruxellois. Dénuée de tout fondement objectif, la rumeur de la menace fromagère en dit long sur les rapports de fascination inquiète qu'entretiennent, désormais, les Français avec l'idée européenne. L'europhobie est à la mode. À droite comme à gauche, des hommes et des femmes se lèvent pour dire non à l'Europe.
Comme toujours, le Diable est ici de mauvais conseil. Ce grand remuement de la peur et du conservatisme dénonce des périls imaginaires - l'engrenage fédéral, la mort de la Nation - et débouche sur une impasse : une Europe, ou prétendue telle, sans frontières, sans pouvoir et finalement sans objet. Une Europe-alibi, pour une France illusoirement souveraine, et durablement seule. Démontant les quatre figures - le complot, l'engrenage, l'eurocratie, l'Allemagne - de cette diabolisation, Jean-Louis Bourlanges constate l'émergence d'une Europe inédite, à la fois Europe des États, comme le voulait de Gaulle, et Europe intégrée, comme en rêvait Monnet.
Elle est aujourd'hui confrontée à deux questions majeures auxquelles le prêt-à-penser du débat traditionnel, fédéralistes contre nationalistes, ne permet pas de répondre : comment faire participer les peuples à cette formidable association de technocraties nationales ? comment élargir la Communauté à tous ceux qui la regardent avec les yeux de l'amour, sans en faire un monstre ingouvernable et chaotique ? La réponse est au-delà de Maestricht, au-delà du oui.
Comme toujours, le Diable est ici de mauvais conseil. Ce grand remuement de la peur et du conservatisme dénonce des périls imaginaires - l'engrenage fédéral, la mort de la Nation - et débouche sur une impasse : une Europe, ou prétendue telle, sans frontières, sans pouvoir et finalement sans objet. Une Europe-alibi, pour une France illusoirement souveraine, et durablement seule. Démontant les quatre figures - le complot, l'engrenage, l'eurocratie, l'Allemagne - de cette diabolisation, Jean-Louis Bourlanges constate l'émergence d'une Europe inédite, à la fois Europe des États, comme le voulait de Gaulle, et Europe intégrée, comme en rêvait Monnet.
Elle est aujourd'hui confrontée à deux questions majeures auxquelles le prêt-à-penser du débat traditionnel, fédéralistes contre nationalistes, ne permet pas de répondre : comment faire participer les peuples à cette formidable association de technocraties nationales ? comment élargir la Communauté à tous ceux qui la regardent avec les yeux de l'amour, sans en faire un monstre ingouvernable et chaotique ? La réponse est au-delà de Maestricht, au-delà du oui.
L'Europe veut couler nos fromages ! Ainsi s'engage à la Une du Parisien, le 22 octobre 1991, une formidable campagne de mise en accusation des technocrates bruxellois. Dénuée de tout fondement objectif, la rumeur de la menace fromagère en dit long sur les rapports de fascination inquiète qu'entretiennent, désormais, les Français avec l'idée européenne. L'europhobie est à la mode. À droite comme à gauche, des hommes et des femmes se lèvent pour dire non à l'Europe.
Comme toujours, le Diable est ici de mauvais conseil. Ce grand remuement de la peur et du conservatisme dénonce des périls imaginaires - l'engrenage fédéral, la mort de la Nation - et débouche sur une impasse : une Europe, ou prétendue telle, sans frontières, sans pouvoir et finalement sans objet. Une Europe-alibi, pour une France illusoirement souveraine, et durablement seule. Démontant les quatre figures - le complot, l'engrenage, l'eurocratie, l'Allemagne - de cette diabolisation, Jean-Louis Bourlanges constate l'émergence d'une Europe inédite, à la fois Europe des États, comme le voulait de Gaulle, et Europe intégrée, comme en rêvait Monnet.
Elle est aujourd'hui confrontée à deux questions majeures auxquelles le prêt-à-penser du débat traditionnel, fédéralistes contre nationalistes, ne permet pas de répondre : comment faire participer les peuples à cette formidable association de technocraties nationales ? comment élargir la Communauté à tous ceux qui la regardent avec les yeux de l'amour, sans en faire un monstre ingouvernable et chaotique ? La réponse est au-delà de Maestricht, au-delà du oui.
Comme toujours, le Diable est ici de mauvais conseil. Ce grand remuement de la peur et du conservatisme dénonce des périls imaginaires - l'engrenage fédéral, la mort de la Nation - et débouche sur une impasse : une Europe, ou prétendue telle, sans frontières, sans pouvoir et finalement sans objet. Une Europe-alibi, pour une France illusoirement souveraine, et durablement seule. Démontant les quatre figures - le complot, l'engrenage, l'eurocratie, l'Allemagne - de cette diabolisation, Jean-Louis Bourlanges constate l'émergence d'une Europe inédite, à la fois Europe des États, comme le voulait de Gaulle, et Europe intégrée, comme en rêvait Monnet.
Elle est aujourd'hui confrontée à deux questions majeures auxquelles le prêt-à-penser du débat traditionnel, fédéralistes contre nationalistes, ne permet pas de répondre : comment faire participer les peuples à cette formidable association de technocraties nationales ? comment élargir la Communauté à tous ceux qui la regardent avec les yeux de l'amour, sans en faire un monstre ingouvernable et chaotique ? La réponse est au-delà de Maestricht, au-delà du oui.