Le développement, une affaire d'ONG ?. Associations, Etats et bailleurs dans le monde arabe

Par : Caroline Abu-Sada, Benoît Challand

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  • Nombre de pages240
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-8111-4974-1
  • EAN9782811149741
  • Date de parution09/09/2013
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurInstitut de recherches et d’étud...

Résumé

La plupart des régimes arabes subissent aujourd'hui une pression extrême de leur population. Leur autoritarisme est mis en cause, mais également leur capacité à produire du développement et du bien-être collectif, alors que le chômage, l'insécurité sociale et la pauvreté fragilisent leurs sociétés. Comment les associations de développement, qui se sont multipliées ces dernières années, participent-elles à la nouvelle donne créée par le « printemps arabe » de 2011 ? Les auteurs de cet ouvrage cherchent à comprendre les dynamiques qui ont amené des associations très diverses à s'investir de missions qui, pendant plusieurs décennies, avaient incombé aux États.
Quels sont en particulier les rapports complexes qui les lient à « la fabrique de l'action publique » dans les pays arabes étudiés (Maroc, Yémen, Liban, Syrie, Jordanie et, dans une moindre mesure, Palestine) ? Les interventions des acteurs associatifs ont soit pallié les défaillances de l'action publique, et par là permis le maintien des régimes autoritaires, soit favorisé l'émergence de nouvelles formes de participation économique, sociale et politique, voire de contestation.
Ce livre analyse ainsi les relations à géométrie variable que les acteurs associatifs entretiennent avec le politique, la chose publique, le pouvoir étatique et les bailleurs de fonds internationaux. Ses auteurs prêtent attention pour cela aux histoires « réelles » de certains projets de développement, sans céder aux sirènes des théories en usage sur les vertus de la société civile et sans considérer le monde associatif comme un ensemble monolithique.
La plupart des régimes arabes subissent aujourd'hui une pression extrême de leur population. Leur autoritarisme est mis en cause, mais également leur capacité à produire du développement et du bien-être collectif, alors que le chômage, l'insécurité sociale et la pauvreté fragilisent leurs sociétés. Comment les associations de développement, qui se sont multipliées ces dernières années, participent-elles à la nouvelle donne créée par le « printemps arabe » de 2011 ? Les auteurs de cet ouvrage cherchent à comprendre les dynamiques qui ont amené des associations très diverses à s'investir de missions qui, pendant plusieurs décennies, avaient incombé aux États.
Quels sont en particulier les rapports complexes qui les lient à « la fabrique de l'action publique » dans les pays arabes étudiés (Maroc, Yémen, Liban, Syrie, Jordanie et, dans une moindre mesure, Palestine) ? Les interventions des acteurs associatifs ont soit pallié les défaillances de l'action publique, et par là permis le maintien des régimes autoritaires, soit favorisé l'émergence de nouvelles formes de participation économique, sociale et politique, voire de contestation.
Ce livre analyse ainsi les relations à géométrie variable que les acteurs associatifs entretiennent avec le politique, la chose publique, le pouvoir étatique et les bailleurs de fonds internationaux. Ses auteurs prêtent attention pour cela aux histoires « réelles » de certains projets de développement, sans céder aux sirènes des théories en usage sur les vertus de la société civile et sans considérer le monde associatif comme un ensemble monolithique.