Le désir de vérité. Vie et destin de la théologie comme science d'Aristote à Galilée
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages408
- FormatePub
- ISBN978-2-13-083802-9
- EAN9782130838029
- Date de parution12/10/2022
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille1 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPUF
Résumé
Comment la « science théologique », qui accomplissait par excellence le désir de savoir et constituait le sommet de la métaphysique d'Aristote, a-t-elle intégré dans un système rationnel (le néoplatonisme) les symboles et les rites du polythéisme grec ? Comment, chez les stoïciens, la théologie physique (philosophique) a-t-elle appris à rendre compte des rites de la théologie politique et des symboles de la théologie mythique ? Comment le christianisme s'est-il emparé du projet, au point de construire à son tour une rationalité discursive à partir des images et des récits contradictoires de l'Écriture ? Comment, en terre d'islam, la théologie métaphysique s'est-elle alliée à la théologie politique pour régler l'interprétation des mythes et rejeter l'apologétique religieuse ? Comment et pourquoi la théologie mystique et la théologie symbolique ont-elles été refoulées hors du champ de la théologie spéculative ? Enfin, comment et pourquoi, à partir de Galilée, la théologie a-t-elle cessé d'être la science suprême, et dû reconnaître l'autonomie critique de la science ? - Telles sont les questions auxquelles cet ouvrage s'efforce de répondre.
Comment la « science théologique », qui accomplissait par excellence le désir de savoir et constituait le sommet de la métaphysique d'Aristote, a-t-elle intégré dans un système rationnel (le néoplatonisme) les symboles et les rites du polythéisme grec ? Comment, chez les stoïciens, la théologie physique (philosophique) a-t-elle appris à rendre compte des rites de la théologie politique et des symboles de la théologie mythique ? Comment le christianisme s'est-il emparé du projet, au point de construire à son tour une rationalité discursive à partir des images et des récits contradictoires de l'Écriture ? Comment, en terre d'islam, la théologie métaphysique s'est-elle alliée à la théologie politique pour régler l'interprétation des mythes et rejeter l'apologétique religieuse ? Comment et pourquoi la théologie mystique et la théologie symbolique ont-elles été refoulées hors du champ de la théologie spéculative ? Enfin, comment et pourquoi, à partir de Galilée, la théologie a-t-elle cessé d'être la science suprême, et dû reconnaître l'autonomie critique de la science ? - Telles sont les questions auxquelles cet ouvrage s'efforce de répondre.