Le Département de l'Eure sous le Directoire

Par : André Goudeau

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  • Nombre de pages372
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-87775-962-5
  • EAN9782877759625
  • Date de parution02/10/2013
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub sans ...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rouen ...
  • PréfacierMichel Biard

Résumé

Après la Terreur, Incroyables et Merveilleuses tenaient le haut du pavé à Paris, formant une société frivole, dominée par une minorité de parvenus enrichis trop vite. Mais qu'en était-il en province et particulièrement en Normandie entre 1794 et 1800 ? Proche de Paris, le département de l'Eure allait-il se reconnaître dans le régime institué par la Constitution de l'an III ? Héritier des sociétés populaires, le jacobinisme, appuyé par les deux frères Lindet, conventionnels montagnards originaires de Bernay, était-il en mesure de peser sur la vie politique locale ? L'Eure, se trouvant aussi, par les cantons bocagers du Pays d'Ouche, en limite de l'Ouest rebelle et chouan de la Normandie orientale, fut affecté par la chouannerie normande, relayée par le brigandage des « chauffeurs » de la bande à Robillard.
L'administration du département et le commissaire Crochon durent faire face à cette « malveillance ». Tâche rendue d'autant plus difficile qu'entre l'an IV et l'an VIII, leur « républicanisme » était contesté par les néo-jacobins qui se réunissaient au sein des cercles constitutionnels et s'exprimaient dans le Bulletin de l'Eure du journaliste Touquet. Parallèlement à leurs constants efforts pour assurer le maintien de l'ordre, les administrateurs départementaux, s'appuyant sur les municipalités de canton, cherchèrent à développer une culture républicaine, soutenant notamment les efforts de Rever pour faire de l'École centrale d'Évreux un établissement scolaire innovant sur le plan pédagogique.
Il fallait également organiser de fréquentes fêtes civiques et encourager les cultes révolutionnaires pour concurrencer un catholicisme en crise, dans un diocèse où le clergé constitutionnel, désemparé par l'abdication de l'évêque Lindet, tentait néanmoins de se réorganiser. Cet ouvrage présente les mutations intervenues dans le département entre Thermidor et Brumaire. À travers l'exemple de l'Eure, il s'agit de montrer que le Directoire, ce régime mal-aimé, a toutefois présenté certaines innovations, contribuant à préparer les futures expériences républicaines de la France du XIXe siècle. André Goudeau, ancien documentaliste au Lycée Georges-Dumézil de Vernon, a publié de nombreux articles consacrés au passé de cette ville et à l'histoire du département de l'Eure, s'intéressant tout particulièrement à la période révolutionnaire.
Cet ouvrage est tiré d'une thèse de doctorat qu'il a soutenue en septembre 2009 à la faculté des lettres de l'université de Rouen.
Après la Terreur, Incroyables et Merveilleuses tenaient le haut du pavé à Paris, formant une société frivole, dominée par une minorité de parvenus enrichis trop vite. Mais qu'en était-il en province et particulièrement en Normandie entre 1794 et 1800 ? Proche de Paris, le département de l'Eure allait-il se reconnaître dans le régime institué par la Constitution de l'an III ? Héritier des sociétés populaires, le jacobinisme, appuyé par les deux frères Lindet, conventionnels montagnards originaires de Bernay, était-il en mesure de peser sur la vie politique locale ? L'Eure, se trouvant aussi, par les cantons bocagers du Pays d'Ouche, en limite de l'Ouest rebelle et chouan de la Normandie orientale, fut affecté par la chouannerie normande, relayée par le brigandage des « chauffeurs » de la bande à Robillard.
L'administration du département et le commissaire Crochon durent faire face à cette « malveillance ». Tâche rendue d'autant plus difficile qu'entre l'an IV et l'an VIII, leur « républicanisme » était contesté par les néo-jacobins qui se réunissaient au sein des cercles constitutionnels et s'exprimaient dans le Bulletin de l'Eure du journaliste Touquet. Parallèlement à leurs constants efforts pour assurer le maintien de l'ordre, les administrateurs départementaux, s'appuyant sur les municipalités de canton, cherchèrent à développer une culture républicaine, soutenant notamment les efforts de Rever pour faire de l'École centrale d'Évreux un établissement scolaire innovant sur le plan pédagogique.
Il fallait également organiser de fréquentes fêtes civiques et encourager les cultes révolutionnaires pour concurrencer un catholicisme en crise, dans un diocèse où le clergé constitutionnel, désemparé par l'abdication de l'évêque Lindet, tentait néanmoins de se réorganiser. Cet ouvrage présente les mutations intervenues dans le département entre Thermidor et Brumaire. À travers l'exemple de l'Eure, il s'agit de montrer que le Directoire, ce régime mal-aimé, a toutefois présenté certaines innovations, contribuant à préparer les futures expériences républicaines de la France du XIXe siècle. André Goudeau, ancien documentaliste au Lycée Georges-Dumézil de Vernon, a publié de nombreux articles consacrés au passé de cette ville et à l'histoire du département de l'Eure, s'intéressant tout particulièrement à la période révolutionnaire.
Cet ouvrage est tiré d'une thèse de doctorat qu'il a soutenue en septembre 2009 à la faculté des lettres de l'université de Rouen.