Le lent avènement de la démocratie en Occident se place volontiers sous le signe fallacieux de la « désanimalisation » de la vie politique - comme si les violences interhumaines, guerrières, prédatrices, exterminatrices, découlaient tout naturellement des usages en cours dans le monde animal - un règne animal totalement fantasmé, ici.
Ce livre, publié en 1998 et ici réédité s'attache à analyser les faux-semblants de cette si persistante référence négative de la politique moderne occidentale à une animalité imaginaire - tout se passant comme si la pacification des mours politiques ne pouvait s'effectuer qu'au prix de la plus grossière des diffamations, de la plus véhémente des abjurations de la condition animale.
Le lent avènement de la démocratie en Occident se place volontiers sous le signe fallacieux de la « désanimalisation » de la vie politique - comme si les violences interhumaines, guerrières, prédatrices, exterminatrices, découlaient tout naturellement des usages en cours dans le monde animal - un règne animal totalement fantasmé, ici.
Ce livre, publié en 1998 et ici réédité s'attache à analyser les faux-semblants de cette si persistante référence négative de la politique moderne occidentale à une animalité imaginaire - tout se passant comme si la pacification des mours politiques ne pouvait s'effectuer qu'au prix de la plus grossière des diffamations, de la plus véhémente des abjurations de la condition animale.