Le corps comme un syndrome
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- FormatePub
- ISBN978-2-204-12071-5
- EAN9782204120715
- Date de parution16/03/2018
- Protection num.Adobe DRM
- Taille3 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurEditions du Cerf
Résumé
D'où vient la matière ? D'où vient ce dont l'ensemble du monde physique est composé ? Le chrétien répond : de Dieu. Mais comment cela est-ce possible, puisque Dieu lui-même est immatériel ? Bien plus, comment le Dieu de bonté peut-il créer une matière qui semble souvent s'opposer à l'esprit, c'est-à-dire au principe le plus noble qui anime les hommes ? Au IVe siècle de notre ère, Grégoire de Nysse s'empare de ces interrogations et développe une théorie originale qui tente de rendre compte de la provenance divine, donc immatérielle, de la matière.
Tout corps est constitué d'un rassemblement de propriétés immatérielles : un arbre n'est rien d'autre que le concours, « syndrome », d'un certain poids, d'une certaine taille, d'une certaine couleur. Cette théorie répond non seulement aux hérésies dualistes manichéennes sur l'origine du monde physique, mais elle ouvre également des perspectives inédites sur la destinée divine de la matière. Création et résurrection sont ici intimement liées.
C'est ce qui rend la thèse de Grégoire très actuelle. En s'efforçant de montrer la pérennité et la capacité d'évolution de la matière, elle permet des rapprochements suggestifs avec la pensée de Berkeley et la « théorie du faisceau ». En définitive, Grégoire nous offre un plaidoyer pour le monde matériel, une défense efficace contre la gnose, une apologie du corps.
Tout corps est constitué d'un rassemblement de propriétés immatérielles : un arbre n'est rien d'autre que le concours, « syndrome », d'un certain poids, d'une certaine taille, d'une certaine couleur. Cette théorie répond non seulement aux hérésies dualistes manichéennes sur l'origine du monde physique, mais elle ouvre également des perspectives inédites sur la destinée divine de la matière. Création et résurrection sont ici intimement liées.
C'est ce qui rend la thèse de Grégoire très actuelle. En s'efforçant de montrer la pérennité et la capacité d'évolution de la matière, elle permet des rapprochements suggestifs avec la pensée de Berkeley et la « théorie du faisceau ». En définitive, Grégoire nous offre un plaidoyer pour le monde matériel, une défense efficace contre la gnose, une apologie du corps.
D'où vient la matière ? D'où vient ce dont l'ensemble du monde physique est composé ? Le chrétien répond : de Dieu. Mais comment cela est-ce possible, puisque Dieu lui-même est immatériel ? Bien plus, comment le Dieu de bonté peut-il créer une matière qui semble souvent s'opposer à l'esprit, c'est-à-dire au principe le plus noble qui anime les hommes ? Au IVe siècle de notre ère, Grégoire de Nysse s'empare de ces interrogations et développe une théorie originale qui tente de rendre compte de la provenance divine, donc immatérielle, de la matière.
Tout corps est constitué d'un rassemblement de propriétés immatérielles : un arbre n'est rien d'autre que le concours, « syndrome », d'un certain poids, d'une certaine taille, d'une certaine couleur. Cette théorie répond non seulement aux hérésies dualistes manichéennes sur l'origine du monde physique, mais elle ouvre également des perspectives inédites sur la destinée divine de la matière. Création et résurrection sont ici intimement liées.
C'est ce qui rend la thèse de Grégoire très actuelle. En s'efforçant de montrer la pérennité et la capacité d'évolution de la matière, elle permet des rapprochements suggestifs avec la pensée de Berkeley et la « théorie du faisceau ». En définitive, Grégoire nous offre un plaidoyer pour le monde matériel, une défense efficace contre la gnose, une apologie du corps.
Tout corps est constitué d'un rassemblement de propriétés immatérielles : un arbre n'est rien d'autre que le concours, « syndrome », d'un certain poids, d'une certaine taille, d'une certaine couleur. Cette théorie répond non seulement aux hérésies dualistes manichéennes sur l'origine du monde physique, mais elle ouvre également des perspectives inédites sur la destinée divine de la matière. Création et résurrection sont ici intimement liées.
C'est ce qui rend la thèse de Grégoire très actuelle. En s'efforçant de montrer la pérennité et la capacité d'évolution de la matière, elle permet des rapprochements suggestifs avec la pensée de Berkeley et la « théorie du faisceau ». En définitive, Grégoire nous offre un plaidoyer pour le monde matériel, une défense efficace contre la gnose, une apologie du corps.