Le Corbusier un fascisme français

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  • Nombre de pages288
  • FormatePub
  • ISBN978-2-226-37499-8
  • EAN9782226374998
  • Date de parution08/04/2015
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

En ces temps-là, dans les années 1920 et 1930, certains étaient attirés par le fascisme, et Le Corbusier était de ceux-là. Les fascistes voulaient construire un monde régénéré, viril, machiniste, hiérarchisé et autoritaire. L'architecte, lui, imaginait des villes ultramodernes, au garde-à-vous, standardisées, taylorisées. Des fourmilières à l'esthétique austère et hautaine au service d'une nouvelle civilisation du travail.
Ils étaient faits pour s'entendre. Le Corbusier a publié ses théories dans des revues violemment opposées à la démocratie, s'est lié avec les idéologues les plus douteux, a approuvé des textes abjects et en a écrit quelques-uns. Il a soutenu le régime pétainiste avant de terminer son parcours, couvert de gloire, dans la France de l'après-guerre, sans jamais être inquiété. Pourquoi ce personnage aux rêves totalitaires, au cynisme en béton armé, reste-t-il considéré comme le plus grand architecte du XXe siècle ? Comment la France, cet étrange pays, a-t-elle pu en faire un héros national ? Voilà ce que ce livre tente de comprendre.
Car l'aventure de Le Corbusier est aussi l'histoire, effrayante mais bien réelle, d'un fascisme à la française.
En ces temps-là, dans les années 1920 et 1930, certains étaient attirés par le fascisme, et Le Corbusier était de ceux-là. Les fascistes voulaient construire un monde régénéré, viril, machiniste, hiérarchisé et autoritaire. L'architecte, lui, imaginait des villes ultramodernes, au garde-à-vous, standardisées, taylorisées. Des fourmilières à l'esthétique austère et hautaine au service d'une nouvelle civilisation du travail.
Ils étaient faits pour s'entendre. Le Corbusier a publié ses théories dans des revues violemment opposées à la démocratie, s'est lié avec les idéologues les plus douteux, a approuvé des textes abjects et en a écrit quelques-uns. Il a soutenu le régime pétainiste avant de terminer son parcours, couvert de gloire, dans la France de l'après-guerre, sans jamais être inquiété. Pourquoi ce personnage aux rêves totalitaires, au cynisme en béton armé, reste-t-il considéré comme le plus grand architecte du XXe siècle ? Comment la France, cet étrange pays, a-t-elle pu en faire un héros national ? Voilà ce que ce livre tente de comprendre.
Car l'aventure de Le Corbusier est aussi l'histoire, effrayante mais bien réelle, d'un fascisme à la française.