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"Tu sais, Jenny, derrière ces murs, on enferme les petites filles qui parlent trop."
Petite fille docile et sensible, Jenny passe les sept premières années de sa vie dans le mensonge et la douleur. Elle survit, et raconte avec courage et détermination la maltraitance sexuelle et le déni familial. Le ton, sobre et pudique, est celui d'une violence rentrée et maîtrisée sous forme d'interrogations quant au rôle d'une mère.
Plutôt que de se concentrer sur les agissements du prédateur et d'accuser, "Le confort de l'autruche" dénonce avant tout le comportement des proches, mère et grand-mère, engluées dans leurs mensonges, leur passivité et leur confort organisé.
Toute la particularité de ce texte se situe dans l'évocation d'une tacite malfaisance familiale et affective.
témoignage
Un récit qui dénonce une fois de plus la passivité d’une mère et d’une grand-mère face aux agressions sexuelle que subit Jenny de son beau-père. C'est un témoignage des années 50 ou l'enfant n'avait pas droit a la parole, ou on ne lui expliquer rien, heureusement que les temps ont bien changer, malgré qu'il reste encore du travail concernant la maltraitance. Son sauveur va être son papa qui ne l'a jamais abandonnée contrairement à ce qu'on lui a fait croire. J'adore la couverture qui reflète bien l'histoire, ce livre se lit bien, les passages des agressions sont abordés avec légèreté de façon à ne pas choquer.
Un sujet qui est et restera toujours malheureusement d'actualité, on ne le répétera jamais assez : mieux vaut signaler les soupçons que vous pouvez avoir sur un ou des enfants, au risque de vous tromper, plutôt que de laisser un enfant dans l'enfer de la maltraitance et ainsi risquer sa vie. Sachez que quand il s’agit d’un mineur, la loi vous protège, vous ne pouvez pas être poursuivi pour dénonciation calomnieuse.