Le Comté d’Édesse (1098-1150)
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- Nombre de pages186
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-35159-421-6
- EAN9782351594216
- Date de parution07/04/2015
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses de l’Ifpo
Résumé
Grâce à l'énergie des « Français », un état était né à Edesse, à la fin du XIe siècle. Ce petit comté, formé de terres jadis byzantines, s'était dilaté très rapidement malgré la faible importance de ses troupes ; l'anarchie, qui caractérisait l'Orient en 1098, lui avait même permis d'étendre sa domination très à l'est jusqu'aux portes de Mardin, rétablissant pendant un demi-siècle le limes isolant l'Islam de la chrétienté en Syrie du Nord et en Mésopotamie.
Toutefois, à la différence des autres états franco-syriens, le comté d'Edesse disparut en l'espace de quelques années. Trop petit et ne possédant pas de terres suffisamment inaccessibles pour se replier, il fut englouti aussi rapidement qu'il avait vu le jour. Il ne semble pas, par ailleurs, que les souverains occidentaux aient réalisé nettement que la perte d'Edesse aurait sur l'avenir de leurs domaines en Orient, une si funeste conséquence : leur disparition, et l'expulsion des Francs de Syrie, un siècle plus tard.
Byzance ne comprit, pas plus que les Latins, que ses exigences accéléraient la chute d'Edesse, chute qui mettrait un terme définitif à son grand rêve : celui de rentrer en possession de ses anciennes frontières asiatiques. Dans le présent ouvrage, Monique Amouroux-Mourad revient sur cet épisode des croisades en commençant par dresser une utile topographie historique et archéologique du comté. Sont ensuite analysés la situation en Orient et dans la région d'Edesse à l'arrivée des croisés (1098), la fondation et l'évolution du comté d'Edesse (1098-1150), les rapports entre indigènes et croisés, la vie économique et les ordres des Églises séculières et régulières.
Toutefois, à la différence des autres états franco-syriens, le comté d'Edesse disparut en l'espace de quelques années. Trop petit et ne possédant pas de terres suffisamment inaccessibles pour se replier, il fut englouti aussi rapidement qu'il avait vu le jour. Il ne semble pas, par ailleurs, que les souverains occidentaux aient réalisé nettement que la perte d'Edesse aurait sur l'avenir de leurs domaines en Orient, une si funeste conséquence : leur disparition, et l'expulsion des Francs de Syrie, un siècle plus tard.
Byzance ne comprit, pas plus que les Latins, que ses exigences accéléraient la chute d'Edesse, chute qui mettrait un terme définitif à son grand rêve : celui de rentrer en possession de ses anciennes frontières asiatiques. Dans le présent ouvrage, Monique Amouroux-Mourad revient sur cet épisode des croisades en commençant par dresser une utile topographie historique et archéologique du comté. Sont ensuite analysés la situation en Orient et dans la région d'Edesse à l'arrivée des croisés (1098), la fondation et l'évolution du comté d'Edesse (1098-1150), les rapports entre indigènes et croisés, la vie économique et les ordres des Églises séculières et régulières.
Grâce à l'énergie des « Français », un état était né à Edesse, à la fin du XIe siècle. Ce petit comté, formé de terres jadis byzantines, s'était dilaté très rapidement malgré la faible importance de ses troupes ; l'anarchie, qui caractérisait l'Orient en 1098, lui avait même permis d'étendre sa domination très à l'est jusqu'aux portes de Mardin, rétablissant pendant un demi-siècle le limes isolant l'Islam de la chrétienté en Syrie du Nord et en Mésopotamie.
Toutefois, à la différence des autres états franco-syriens, le comté d'Edesse disparut en l'espace de quelques années. Trop petit et ne possédant pas de terres suffisamment inaccessibles pour se replier, il fut englouti aussi rapidement qu'il avait vu le jour. Il ne semble pas, par ailleurs, que les souverains occidentaux aient réalisé nettement que la perte d'Edesse aurait sur l'avenir de leurs domaines en Orient, une si funeste conséquence : leur disparition, et l'expulsion des Francs de Syrie, un siècle plus tard.
Byzance ne comprit, pas plus que les Latins, que ses exigences accéléraient la chute d'Edesse, chute qui mettrait un terme définitif à son grand rêve : celui de rentrer en possession de ses anciennes frontières asiatiques. Dans le présent ouvrage, Monique Amouroux-Mourad revient sur cet épisode des croisades en commençant par dresser une utile topographie historique et archéologique du comté. Sont ensuite analysés la situation en Orient et dans la région d'Edesse à l'arrivée des croisés (1098), la fondation et l'évolution du comté d'Edesse (1098-1150), les rapports entre indigènes et croisés, la vie économique et les ordres des Églises séculières et régulières.
Toutefois, à la différence des autres états franco-syriens, le comté d'Edesse disparut en l'espace de quelques années. Trop petit et ne possédant pas de terres suffisamment inaccessibles pour se replier, il fut englouti aussi rapidement qu'il avait vu le jour. Il ne semble pas, par ailleurs, que les souverains occidentaux aient réalisé nettement que la perte d'Edesse aurait sur l'avenir de leurs domaines en Orient, une si funeste conséquence : leur disparition, et l'expulsion des Francs de Syrie, un siècle plus tard.
Byzance ne comprit, pas plus que les Latins, que ses exigences accéléraient la chute d'Edesse, chute qui mettrait un terme définitif à son grand rêve : celui de rentrer en possession de ses anciennes frontières asiatiques. Dans le présent ouvrage, Monique Amouroux-Mourad revient sur cet épisode des croisades en commençant par dresser une utile topographie historique et archéologique du comté. Sont ensuite analysés la situation en Orient et dans la région d'Edesse à l'arrivée des croisés (1098), la fondation et l'évolution du comté d'Edesse (1098-1150), les rapports entre indigènes et croisés, la vie économique et les ordres des Églises séculières et régulières.