Le château des fées de Montcy-Notre-Dame. Archéologie d'un site de l'an mil
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- Nombre de pages224
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-38451-122-8
- EAN9782384511228
- Date de parution02/04/2025
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurÉditions de l’Université de Lorr...
Résumé
Le Château des fées est édifié sur une motte rocheuse naturelle, sur la rive gauche de la Meuse au nord de Charleville-Mézières, sur les premiers contreforts du massif ardennois. Il fut sans doute la résidence principale d'un seigneur local, à la frontière des diocèses de Reims et de Liège, aux limbes des comtés de Costrice et du Porcien. Les fouilles dirigées par Jean-Pierre Lémant dans les années 1980-1990 ont permis de redonner à ce site anhistorique toute sa valeur historique et archéologique.
Un établissement primitif en bois a d'abord occupé le substrat rocheux. Suite à sa probable destruction en 933 par Richer, évêque de Tongres-Masstricht-Liège, une aula en pierre se substitue au premier ouvrage et une enceinte enserre l'ensemble. La destruction du site intervient vers 1100, suite à un incendie. Un mobilier bien caractéristique de l'époque a été mis au jour. Les plus belles pièces correspondent à des pièces d'échecs, un fermoir de livre, ou encore de la céramique fine glaçurée importée de la Meuse moyenne.
La découverte de fragments de meules en basalte de l'Eifel achève de montrer la prééminence d'une culture matérielle des occupants préférentiellement tournée vers l'est et le nord. L'influence des évêques de Tongres-Maastricht-Liège se reflète très certainement dons l'ensemble de ces orientations. Les données exhumées des stratigraphies du Château des fées, traitées par différents spécialistes, permettent d'ouvrir une fenêtre d'observation privilégiée sur les pratiques alimentaires et le quotidien de la petite aristocratie autour de l'an Mil.
Un établissement primitif en bois a d'abord occupé le substrat rocheux. Suite à sa probable destruction en 933 par Richer, évêque de Tongres-Masstricht-Liège, une aula en pierre se substitue au premier ouvrage et une enceinte enserre l'ensemble. La destruction du site intervient vers 1100, suite à un incendie. Un mobilier bien caractéristique de l'époque a été mis au jour. Les plus belles pièces correspondent à des pièces d'échecs, un fermoir de livre, ou encore de la céramique fine glaçurée importée de la Meuse moyenne.
La découverte de fragments de meules en basalte de l'Eifel achève de montrer la prééminence d'une culture matérielle des occupants préférentiellement tournée vers l'est et le nord. L'influence des évêques de Tongres-Maastricht-Liège se reflète très certainement dons l'ensemble de ces orientations. Les données exhumées des stratigraphies du Château des fées, traitées par différents spécialistes, permettent d'ouvrir une fenêtre d'observation privilégiée sur les pratiques alimentaires et le quotidien de la petite aristocratie autour de l'an Mil.
Le Château des fées est édifié sur une motte rocheuse naturelle, sur la rive gauche de la Meuse au nord de Charleville-Mézières, sur les premiers contreforts du massif ardennois. Il fut sans doute la résidence principale d'un seigneur local, à la frontière des diocèses de Reims et de Liège, aux limbes des comtés de Costrice et du Porcien. Les fouilles dirigées par Jean-Pierre Lémant dans les années 1980-1990 ont permis de redonner à ce site anhistorique toute sa valeur historique et archéologique.
Un établissement primitif en bois a d'abord occupé le substrat rocheux. Suite à sa probable destruction en 933 par Richer, évêque de Tongres-Masstricht-Liège, une aula en pierre se substitue au premier ouvrage et une enceinte enserre l'ensemble. La destruction du site intervient vers 1100, suite à un incendie. Un mobilier bien caractéristique de l'époque a été mis au jour. Les plus belles pièces correspondent à des pièces d'échecs, un fermoir de livre, ou encore de la céramique fine glaçurée importée de la Meuse moyenne.
La découverte de fragments de meules en basalte de l'Eifel achève de montrer la prééminence d'une culture matérielle des occupants préférentiellement tournée vers l'est et le nord. L'influence des évêques de Tongres-Maastricht-Liège se reflète très certainement dons l'ensemble de ces orientations. Les données exhumées des stratigraphies du Château des fées, traitées par différents spécialistes, permettent d'ouvrir une fenêtre d'observation privilégiée sur les pratiques alimentaires et le quotidien de la petite aristocratie autour de l'an Mil.
Un établissement primitif en bois a d'abord occupé le substrat rocheux. Suite à sa probable destruction en 933 par Richer, évêque de Tongres-Masstricht-Liège, une aula en pierre se substitue au premier ouvrage et une enceinte enserre l'ensemble. La destruction du site intervient vers 1100, suite à un incendie. Un mobilier bien caractéristique de l'époque a été mis au jour. Les plus belles pièces correspondent à des pièces d'échecs, un fermoir de livre, ou encore de la céramique fine glaçurée importée de la Meuse moyenne.
La découverte de fragments de meules en basalte de l'Eifel achève de montrer la prééminence d'une culture matérielle des occupants préférentiellement tournée vers l'est et le nord. L'influence des évêques de Tongres-Maastricht-Liège se reflète très certainement dons l'ensemble de ces orientations. Les données exhumées des stratigraphies du Château des fées, traitées par différents spécialistes, permettent d'ouvrir une fenêtre d'observation privilégiée sur les pratiques alimentaires et le quotidien de la petite aristocratie autour de l'an Mil.