Le calice vide. L'imaginaire catholique dans la littérature décadente anglaise

Par : Claire Masurel-Murray

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages278
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-87854-831-0
  • EAN9782878548310
  • Date de parution13/09/2018
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses Sorbonne Nouvelle via Op...

Résumé

À la fin du XIXe siècle, une véritable « mode » catholique se développe dans les milieux littéraires londoniens, et nombreux sont les écrivains de la période qui puisent dans les traditions de l'Église romaine comme dans un réservoir d'images et de mythes. Cet ouvrage se penche sur les représentations du catholicisme dans la littérature décadente anglaise, pour montrer le jeu d'influences qui conduit de Walter Pater aux poètes « uraniens » du début du XXe siècle, en passant par Aubrey Beardsley, Ernest Dowson, Lionel Johnson, George Moore, Frederick Rolfe, Arthur Symons et Oscar Wilde.
Il se propose de mettre en lumière, à partir d'un corpus vaste et divers (poèmes, romans, nouvelles, pièces de théâtre, pamphlets, revues, ouvres collectives, pastiches), les implications idéologiques, culturelles et esthétiques de cet imaginaire catholique, marqué tout autant par les controverses religieuses de l'époque que par les idées du Mouvement esthétique. Face au spectre fin de siècle d'une langue qui s'épuise, le catholicisme se fait écriture, offrant le vaste palimpseste de son histoire, de ses légendes et de ses textes liturgiques, que ces auteurs sont prompts à s'approprier, sur le mode sérieux de la traduction, de la citation et de l'allusion, ou sur le mode irrévérencieux de la parodie.
Pour les décadents, particulièrement sensibles au rôle prépondérant de l'image, du geste et du symbole dans la liturgie, la foi et le culte de la beauté se rejoignent dans un catholicisme fantasmé, où le pittoresque et l'exotisme l'emportent souvent sur l'authenticité. Le rite, considéré avant tout pour ses qualités esthétiques, y devient l'élément central d'une religion sensuelle et poétique qui substitue l'art à la transcendance.
À la fin du XIXe siècle, une véritable « mode » catholique se développe dans les milieux littéraires londoniens, et nombreux sont les écrivains de la période qui puisent dans les traditions de l'Église romaine comme dans un réservoir d'images et de mythes. Cet ouvrage se penche sur les représentations du catholicisme dans la littérature décadente anglaise, pour montrer le jeu d'influences qui conduit de Walter Pater aux poètes « uraniens » du début du XXe siècle, en passant par Aubrey Beardsley, Ernest Dowson, Lionel Johnson, George Moore, Frederick Rolfe, Arthur Symons et Oscar Wilde.
Il se propose de mettre en lumière, à partir d'un corpus vaste et divers (poèmes, romans, nouvelles, pièces de théâtre, pamphlets, revues, ouvres collectives, pastiches), les implications idéologiques, culturelles et esthétiques de cet imaginaire catholique, marqué tout autant par les controverses religieuses de l'époque que par les idées du Mouvement esthétique. Face au spectre fin de siècle d'une langue qui s'épuise, le catholicisme se fait écriture, offrant le vaste palimpseste de son histoire, de ses légendes et de ses textes liturgiques, que ces auteurs sont prompts à s'approprier, sur le mode sérieux de la traduction, de la citation et de l'allusion, ou sur le mode irrévérencieux de la parodie.
Pour les décadents, particulièrement sensibles au rôle prépondérant de l'image, du geste et du symbole dans la liturgie, la foi et le culte de la beauté se rejoignent dans un catholicisme fantasmé, où le pittoresque et l'exotisme l'emportent souvent sur l'authenticité. Le rite, considéré avant tout pour ses qualités esthétiques, y devient l'élément central d'une religion sensuelle et poétique qui substitue l'art à la transcendance.