Le brevet professionnel jeunesse et sports. Analyse d'une politique ministérielle d'éducation populaire
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- Nombre de pages250
- FormatPDF
- ISBN2-296-33903-4
- EAN9782296339033
- Date de parution01/11/2003
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille7 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierOlivier Douard
Résumé
A l'occasion de l'arrivée au gouvernement en 1997 de la " gauche plurielle ", Marie-George Buffet, ministre de la jeunesse et des sports, ouvre plusieurs chantiers. L'un d'entre eux concerne la remise à plat du schéma général des formations ; un autre porte sur l'avenir du secteur de l'éducation populaire. Le chantier de la formation professionnelle doit faciliter l'essor de l'emploi dans les champs d'activité concernés, notamment par la construction d'un ensemble plus homogène, favorisant une plus grande diversité de parcours de formations.
Il est techniquement structuré par un dispositif de concertation avec les partenaires sociaux qui en fonde sa légitimité et une ingénierie de formation articulée sur la " logique compétence ". Quant à celui sur l'avenir de l'éducation populaire, le ministère propose à l'ensemble des acteurs qui se sentent concernés par cette question d'engager un large débat permettant de réinterroger les pratiques associatives et la qualité publique du fonctionnement des administrations.
Une " offre publique de réflexion " est lancée, autour d'une hypothèse centrale : " le travail de la culture dans la transformation sociale et politique. " Curieusement, ces deux chantiers demeureront imperméables l'un à l'autre. Il ressortira en août 2001 un premier nouveau diplôme, de niveau IV : le Brevet Professionnel " jeunesse, éducation populaire, sport ". Le courageux projet politique initial de la ministre a finalement accouché d'une nouvelle qualification qui, malgré son intitulé, semble bien plus empreinte des exigences de l'ordre mondial néo-libéral que de celles d'une nécessaire démocratisation sociale et politique de la société française.
En quoi et comment de telles contradictions ont-elles pu se nouer ? C'est ce que cet ouvrage se propose d'étudier.
Il est techniquement structuré par un dispositif de concertation avec les partenaires sociaux qui en fonde sa légitimité et une ingénierie de formation articulée sur la " logique compétence ". Quant à celui sur l'avenir de l'éducation populaire, le ministère propose à l'ensemble des acteurs qui se sentent concernés par cette question d'engager un large débat permettant de réinterroger les pratiques associatives et la qualité publique du fonctionnement des administrations.
Une " offre publique de réflexion " est lancée, autour d'une hypothèse centrale : " le travail de la culture dans la transformation sociale et politique. " Curieusement, ces deux chantiers demeureront imperméables l'un à l'autre. Il ressortira en août 2001 un premier nouveau diplôme, de niveau IV : le Brevet Professionnel " jeunesse, éducation populaire, sport ". Le courageux projet politique initial de la ministre a finalement accouché d'une nouvelle qualification qui, malgré son intitulé, semble bien plus empreinte des exigences de l'ordre mondial néo-libéral que de celles d'une nécessaire démocratisation sociale et politique de la société française.
En quoi et comment de telles contradictions ont-elles pu se nouer ? C'est ce que cet ouvrage se propose d'étudier.
A l'occasion de l'arrivée au gouvernement en 1997 de la " gauche plurielle ", Marie-George Buffet, ministre de la jeunesse et des sports, ouvre plusieurs chantiers. L'un d'entre eux concerne la remise à plat du schéma général des formations ; un autre porte sur l'avenir du secteur de l'éducation populaire. Le chantier de la formation professionnelle doit faciliter l'essor de l'emploi dans les champs d'activité concernés, notamment par la construction d'un ensemble plus homogène, favorisant une plus grande diversité de parcours de formations.
Il est techniquement structuré par un dispositif de concertation avec les partenaires sociaux qui en fonde sa légitimité et une ingénierie de formation articulée sur la " logique compétence ". Quant à celui sur l'avenir de l'éducation populaire, le ministère propose à l'ensemble des acteurs qui se sentent concernés par cette question d'engager un large débat permettant de réinterroger les pratiques associatives et la qualité publique du fonctionnement des administrations.
Une " offre publique de réflexion " est lancée, autour d'une hypothèse centrale : " le travail de la culture dans la transformation sociale et politique. " Curieusement, ces deux chantiers demeureront imperméables l'un à l'autre. Il ressortira en août 2001 un premier nouveau diplôme, de niveau IV : le Brevet Professionnel " jeunesse, éducation populaire, sport ". Le courageux projet politique initial de la ministre a finalement accouché d'une nouvelle qualification qui, malgré son intitulé, semble bien plus empreinte des exigences de l'ordre mondial néo-libéral que de celles d'une nécessaire démocratisation sociale et politique de la société française.
En quoi et comment de telles contradictions ont-elles pu se nouer ? C'est ce que cet ouvrage se propose d'étudier.
Il est techniquement structuré par un dispositif de concertation avec les partenaires sociaux qui en fonde sa légitimité et une ingénierie de formation articulée sur la " logique compétence ". Quant à celui sur l'avenir de l'éducation populaire, le ministère propose à l'ensemble des acteurs qui se sentent concernés par cette question d'engager un large débat permettant de réinterroger les pratiques associatives et la qualité publique du fonctionnement des administrations.
Une " offre publique de réflexion " est lancée, autour d'une hypothèse centrale : " le travail de la culture dans la transformation sociale et politique. " Curieusement, ces deux chantiers demeureront imperméables l'un à l'autre. Il ressortira en août 2001 un premier nouveau diplôme, de niveau IV : le Brevet Professionnel " jeunesse, éducation populaire, sport ". Le courageux projet politique initial de la ministre a finalement accouché d'une nouvelle qualification qui, malgré son intitulé, semble bien plus empreinte des exigences de l'ordre mondial néo-libéral que de celles d'une nécessaire démocratisation sociale et politique de la société française.
En quoi et comment de telles contradictions ont-elles pu se nouer ? C'est ce que cet ouvrage se propose d'étudier.