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DANS une étude, publiée en 1876, par la Revue des Deux-Mondes, M. Montégut a le premier signalé la portée psychologique et morale de l'ouvre de Flaubert ; après lui M. P. Bourget, séduit par ce même point de vue de vérité humaine, a consacré à le mettre en relief, à le dégager des romans du maître, quelques-unes de ses pages les plus belles et les plus pénétrantes. Peut-être n'est-il pas inutile, avant d'entreprendre une tâche analogue, de rappeler les rôles et les soins divers qui incombent à l'écrivain, faisant ouvre d'artiste et au critique faisant fonction de psychologue : aussi bien, cet acharnement des critiques à extraire des productions d'art la philosophie qu'elles renferment pourrait-il donner à penser que l'écrivain s'est assigné le but de rendre saillante dans son ouvre une opinion, une théorie, une idée morale ou philosophique ?
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.