Le 8 mai 1945 en Algérie. Les discours français sur les massacres de Sétif, Kherrata et Guelma

Par : Mehana Amrani

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  • Nombre de pages284
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-25875-4
  • EAN9782296258754
  • Date de parution01/09/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Qu'y a-t-il de commun entre le général de Gaulle, le journal Le Monde de 1945, les anciens Français d'Algérie, les historiens de la colonisation française en Algérie, les romanciers et les cinéastes ? Tous ont, à un moment ou un autre, opiné et argumenté sur les massacres de Sétif, Kherrata et Guelma. Cet ouvrage se propose d'analyser ces discours français, divers et divergents, de 1945 à nos jours.
Récurrent dans ces expressions publiques, le mot " massacre " avait, cependant et pendant de longues années, un sens très restrictif puisqu'il ne servait qu'à désigner les victimes françaises. Quant aux victimes " indigènes ", elles n'étaient que " réprimées " ou tout simplement soumises à des " mesures graves ", comme l'écrivait en son temps le journal Le Monde. Ces euphémismes, qui ont longtemps voilé la réalité des faits, ne se dissiperont qu'au début des années 1990.
C'est le temps alors de nouveaux discours français, bien résolus à revisiter les émeutes algériennes et, surtout, leur répression, de façon claire et directe. On ne s'étonnera pas alors de relever que la plupart des articles, des études universitaires, des livres d'histoire et des documentaires sur la question proposent des titres se structurant autour du mot-clé " massacre ", utilisé cette fois-ci pour désigner les victimes algériennes.
Qu'y a-t-il de commun entre le général de Gaulle, le journal Le Monde de 1945, les anciens Français d'Algérie, les historiens de la colonisation française en Algérie, les romanciers et les cinéastes ? Tous ont, à un moment ou un autre, opiné et argumenté sur les massacres de Sétif, Kherrata et Guelma. Cet ouvrage se propose d'analyser ces discours français, divers et divergents, de 1945 à nos jours.
Récurrent dans ces expressions publiques, le mot " massacre " avait, cependant et pendant de longues années, un sens très restrictif puisqu'il ne servait qu'à désigner les victimes françaises. Quant aux victimes " indigènes ", elles n'étaient que " réprimées " ou tout simplement soumises à des " mesures graves ", comme l'écrivait en son temps le journal Le Monde. Ces euphémismes, qui ont longtemps voilé la réalité des faits, ne se dissiperont qu'au début des années 1990.
C'est le temps alors de nouveaux discours français, bien résolus à revisiter les émeutes algériennes et, surtout, leur répression, de façon claire et directe. On ne s'étonnera pas alors de relever que la plupart des articles, des études universitaires, des livres d'histoire et des documentaires sur la question proposent des titres se structurant autour du mot-clé " massacre ", utilisé cette fois-ci pour désigner les victimes algériennes.