Le 400e chat. Ou Les pollués du Minamata

Par : Fernand Gigon, André Kédros

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  • Nombre de pages262
  • FormatePub
  • ISBN2-221-23307-7
  • EAN9782221233078
  • Date de parution01/01/1975
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurRobert Laffont (réédition numéri...

Résumé

Dans les laboratoires de l'hôpital de Minamata, au Japon, une grosse et belle chatte qui porte autour du cou le médaillon n° 400 se met un jour à trembler de tous ses membres. Le poil hérissé, l'oil fou, elle étire nerveusement ses pattes et miaule à fendre l'âme. Elle s'agite, se crispe, saute comme un ressort, se précipite enfin contre un mur et se fracasse le crâne. En mourant, cet humble animal a révélé au monde le drame de Minamata et du même coup a vaincu un des plus puissants trusts du Japon industriel en l'obligeant à payer plus d'un milliard de yens de dédommagement aux parents des victimes de la pollution.
L'histoire est simple : une usine de produits chimiques dans le sud du pays répand ses déchets mercuriels dans la mer. Le plancton végétal, puis animal les absorbe. Les poissons s'en nourrissent. Au moment où les pêcheurs consomment ces poissons pollués, ils contractent ce qui sera appelé « la maladie de Minamata itaï-itaï ». Ce drame qui incarne le premier cas classique de pollution de notre temps, Fernand Gigon le raconte sans effets littéraires, brutalement.
Les faits explosent dans la conscience des hommes qui s'aperçoivent soudain que des milliers de petits Minamatas les entourent et menacent la santé de leurs enfants. Fernand Gigon a vécu sur les tatamis avec les victimes de cette terrible pollution. Il a vu les handicapés, leur a parlé, les a interviewés. Il a vu les mères porter sur leur dos de véritables squelettes humains et a entendu leurs confidences.
Il a rendu visite aux savants qui ont lutté pendant dix ans pour définir l'étrange maladie de Minamata. Il a longuement interrogé les jeunes militants qui ont donné à ce problème sa solution politique et ses dimensions universelles. Son témoignage, de première main, est unique et total. Il retentit comme un cri d'alarme qu'il n'est pas possible d'ignorer.
Dans les laboratoires de l'hôpital de Minamata, au Japon, une grosse et belle chatte qui porte autour du cou le médaillon n° 400 se met un jour à trembler de tous ses membres. Le poil hérissé, l'oil fou, elle étire nerveusement ses pattes et miaule à fendre l'âme. Elle s'agite, se crispe, saute comme un ressort, se précipite enfin contre un mur et se fracasse le crâne. En mourant, cet humble animal a révélé au monde le drame de Minamata et du même coup a vaincu un des plus puissants trusts du Japon industriel en l'obligeant à payer plus d'un milliard de yens de dédommagement aux parents des victimes de la pollution.
L'histoire est simple : une usine de produits chimiques dans le sud du pays répand ses déchets mercuriels dans la mer. Le plancton végétal, puis animal les absorbe. Les poissons s'en nourrissent. Au moment où les pêcheurs consomment ces poissons pollués, ils contractent ce qui sera appelé « la maladie de Minamata itaï-itaï ». Ce drame qui incarne le premier cas classique de pollution de notre temps, Fernand Gigon le raconte sans effets littéraires, brutalement.
Les faits explosent dans la conscience des hommes qui s'aperçoivent soudain que des milliers de petits Minamatas les entourent et menacent la santé de leurs enfants. Fernand Gigon a vécu sur les tatamis avec les victimes de cette terrible pollution. Il a vu les handicapés, leur a parlé, les a interviewés. Il a vu les mères porter sur leur dos de véritables squelettes humains et a entendu leurs confidences.
Il a rendu visite aux savants qui ont lutté pendant dix ans pour définir l'étrange maladie de Minamata. Il a longuement interrogé les jeunes militants qui ont donné à ce problème sa solution politique et ses dimensions universelles. Son témoignage, de première main, est unique et total. Il retentit comme un cri d'alarme qu'il n'est pas possible d'ignorer.
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