«Labo - planète». Ou comment 2030 se prépare sans les citoyens

Par : Jacques Testart, Agnès Sinaï, Catherine Bourgain

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  • Nombre de pages176
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7555-0444-6
  • EAN9782755504446
  • Date de parution05/01/2011
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille252 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFayard/Mille et une nuits

Résumé

Il n'est plus possible de penser que la situation actuelle de la planète et celle des humains qui l'habitent, décrite partout comme inquiétante, n'est qu'une péripétie banale de l'histoire. L'humanité intervient désormais de façon majeure sur sa nature propre, sur son évolution et sur l'ensemble de la biosphère. Cette situation interroge la recherche scientifique et technique, à la fois élément de diagnostic, de solutions et de problèmes.
Pour autant, les acteurs de la technoscience n'ont aucune légitimité à définir seuls les programmes. Pourquoi autant d'investissements pour les plantes transgéniques et aussi peu sur les méthodes culturales écologiques ? Pourquoi les thérapies géniques et pas plus de recherches sur les maladies contagieuses des pays du Sud, sur la santé environnementale et l'impact des nouvelles molécules chimiques, ou sur les résistances bactériennes ? Pourquoi de nouvelles machines nucléaires et pas plus de recherches sur la relocalisation de l'économie ? Ce que sera le monde dépend de ce qui se passe aujourd'hui, mais aussi demain, dans les laboratoires.
C'est pourquoi les orientations scientifiques comme les développements technologiques ne peuvent plus être laissés entre les mains de quelques spécialistes, ni pilotés par les seuls désirs de profit ou de puissance. L'heure est à une mobilisation des consciences et à l'assemblage des savoirs disséminés dans la société, pour un dialogue renouvelé entre chercheurs scientifiques et citoyens chercheurs d'avenir.
Il n'est plus possible de penser que la situation actuelle de la planète et celle des humains qui l'habitent, décrite partout comme inquiétante, n'est qu'une péripétie banale de l'histoire. L'humanité intervient désormais de façon majeure sur sa nature propre, sur son évolution et sur l'ensemble de la biosphère. Cette situation interroge la recherche scientifique et technique, à la fois élément de diagnostic, de solutions et de problèmes.
Pour autant, les acteurs de la technoscience n'ont aucune légitimité à définir seuls les programmes. Pourquoi autant d'investissements pour les plantes transgéniques et aussi peu sur les méthodes culturales écologiques ? Pourquoi les thérapies géniques et pas plus de recherches sur les maladies contagieuses des pays du Sud, sur la santé environnementale et l'impact des nouvelles molécules chimiques, ou sur les résistances bactériennes ? Pourquoi de nouvelles machines nucléaires et pas plus de recherches sur la relocalisation de l'économie ? Ce que sera le monde dépend de ce qui se passe aujourd'hui, mais aussi demain, dans les laboratoires.
C'est pourquoi les orientations scientifiques comme les développements technologiques ne peuvent plus être laissés entre les mains de quelques spécialistes, ni pilotés par les seuls désirs de profit ou de puissance. L'heure est à une mobilisation des consciences et à l'assemblage des savoirs disséminés dans la société, pour un dialogue renouvelé entre chercheurs scientifiques et citoyens chercheurs d'avenir.