La vie et l’œuvre d’Edgar Allan Poe
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- Nombre de pages186
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-491962-09-8
- EAN9782491962098
- Date de parution23/01/2021
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurEditions Homme et Litterature
Résumé
Principale figure du romantisme et du fantastique en Amérique, Edgar Allan Poe devint connu en France vers 1842. Son existence fut révélée au public par un incident qui marque les mours littéraires de l'époque. Le Charivari avait traduit et publié sans nom d'auteur le Meurtre de la rue Morgue. Quelques années après, le Commerce reprit cette nouvelle et la donna sous un nouveau titre, L'Orang-Outang.
Un troisième journal, la Quotidienne pénétra cette supercherie, et imprima à son tour le Meurtre. Il y eut, entre ces deux dernières feuilles, un procès où la Quotidienne fut amenée à prouver que le conte en litige, n'était ni original, ni publié pour la première fois dans le Commerce, mais bien traduit de l'anglais de Poe. L'attention publique avait retenu ce nom. Madame Isabelle Meunier profita de la notoriété qu'il venait d'obtenir et mit en français les plus bizarres des Histoires extraordinaires.
Après elle, Baudelaire les reprit. Ses traductions méritent et ont reçu toutes les louanges. En aucune autre occasion, la langue française n'a été plus magistralement tendue et surmenée de façon à acquérir la richesse, la force abrupte, le mystère, le ton voilé et fantastique des ouvres imaginatives anglaises. Les visions et les analyses étranges d'Edgar Allan Poe ont séduit ceux qui cherchent dans leurs lectures un étonnement, une émotion passagère, mais aussi des esprits plus sérieux, avides de savoir vers quels horizons impénétrables aux yeux vulgaires l'âme exaltée peut s'élever, par quels chemins détournés, par quelles voies semées d'abîmes elle revient ensuite sur elle-même, aboutissant ainsi au dernier et au plus effrayant abîme de son fantastique voyage.
Un troisième journal, la Quotidienne pénétra cette supercherie, et imprima à son tour le Meurtre. Il y eut, entre ces deux dernières feuilles, un procès où la Quotidienne fut amenée à prouver que le conte en litige, n'était ni original, ni publié pour la première fois dans le Commerce, mais bien traduit de l'anglais de Poe. L'attention publique avait retenu ce nom. Madame Isabelle Meunier profita de la notoriété qu'il venait d'obtenir et mit en français les plus bizarres des Histoires extraordinaires.
Après elle, Baudelaire les reprit. Ses traductions méritent et ont reçu toutes les louanges. En aucune autre occasion, la langue française n'a été plus magistralement tendue et surmenée de façon à acquérir la richesse, la force abrupte, le mystère, le ton voilé et fantastique des ouvres imaginatives anglaises. Les visions et les analyses étranges d'Edgar Allan Poe ont séduit ceux qui cherchent dans leurs lectures un étonnement, une émotion passagère, mais aussi des esprits plus sérieux, avides de savoir vers quels horizons impénétrables aux yeux vulgaires l'âme exaltée peut s'élever, par quels chemins détournés, par quelles voies semées d'abîmes elle revient ensuite sur elle-même, aboutissant ainsi au dernier et au plus effrayant abîme de son fantastique voyage.
Principale figure du romantisme et du fantastique en Amérique, Edgar Allan Poe devint connu en France vers 1842. Son existence fut révélée au public par un incident qui marque les mours littéraires de l'époque. Le Charivari avait traduit et publié sans nom d'auteur le Meurtre de la rue Morgue. Quelques années après, le Commerce reprit cette nouvelle et la donna sous un nouveau titre, L'Orang-Outang.
Un troisième journal, la Quotidienne pénétra cette supercherie, et imprima à son tour le Meurtre. Il y eut, entre ces deux dernières feuilles, un procès où la Quotidienne fut amenée à prouver que le conte en litige, n'était ni original, ni publié pour la première fois dans le Commerce, mais bien traduit de l'anglais de Poe. L'attention publique avait retenu ce nom. Madame Isabelle Meunier profita de la notoriété qu'il venait d'obtenir et mit en français les plus bizarres des Histoires extraordinaires.
Après elle, Baudelaire les reprit. Ses traductions méritent et ont reçu toutes les louanges. En aucune autre occasion, la langue française n'a été plus magistralement tendue et surmenée de façon à acquérir la richesse, la force abrupte, le mystère, le ton voilé et fantastique des ouvres imaginatives anglaises. Les visions et les analyses étranges d'Edgar Allan Poe ont séduit ceux qui cherchent dans leurs lectures un étonnement, une émotion passagère, mais aussi des esprits plus sérieux, avides de savoir vers quels horizons impénétrables aux yeux vulgaires l'âme exaltée peut s'élever, par quels chemins détournés, par quelles voies semées d'abîmes elle revient ensuite sur elle-même, aboutissant ainsi au dernier et au plus effrayant abîme de son fantastique voyage.
Un troisième journal, la Quotidienne pénétra cette supercherie, et imprima à son tour le Meurtre. Il y eut, entre ces deux dernières feuilles, un procès où la Quotidienne fut amenée à prouver que le conte en litige, n'était ni original, ni publié pour la première fois dans le Commerce, mais bien traduit de l'anglais de Poe. L'attention publique avait retenu ce nom. Madame Isabelle Meunier profita de la notoriété qu'il venait d'obtenir et mit en français les plus bizarres des Histoires extraordinaires.
Après elle, Baudelaire les reprit. Ses traductions méritent et ont reçu toutes les louanges. En aucune autre occasion, la langue française n'a été plus magistralement tendue et surmenée de façon à acquérir la richesse, la force abrupte, le mystère, le ton voilé et fantastique des ouvres imaginatives anglaises. Les visions et les analyses étranges d'Edgar Allan Poe ont séduit ceux qui cherchent dans leurs lectures un étonnement, une émotion passagère, mais aussi des esprits plus sérieux, avides de savoir vers quels horizons impénétrables aux yeux vulgaires l'âme exaltée peut s'élever, par quels chemins détournés, par quelles voies semées d'abîmes elle revient ensuite sur elle-même, aboutissant ainsi au dernier et au plus effrayant abîme de son fantastique voyage.