La vie dans la tombe

Par : Stratis Myrivilis
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  • Nombre de pages382
  • FormatePub
  • ISBN978-2-251-90141-1
  • EAN9782251901411
  • Date de parution15/04/2016
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille10 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLes Belles Lettres
  • TraducteurLouis-Carle Bonnard
  • TraducteurAndré Protopazzi
  • TraducteurDominique Goust

Résumé

La « vie dans la tombe » est, dans la liturgie orthodoxe, l'hymne du Vendredi saint, déploration funèbre dans l'attente de la Résurrection. Pour Stratis Myrivilis, c'est l'enfer des tranchées durant la Grande Guerre. Publié à Mytilène en 1924 et remanié par l'auteur jusqu'en 1956, La Vie dans la tombe a été traduit dans une dizaine de pays, dont la France (1933) mais dans une édition amputée ne rendant pas compte de cette ouvre majeure, une des plus célèbres de la littérature grecque moderne. Le livre se présente comme le journal intime d'un jeune Grec de Mytilène (Lesbos), Antonis Cotsoulas, engagé volontaire sur le front d'Orient.
Il retrace ses épreuves et son évolution intérieure, de l'élan juvénile initial à la désillusion d'un patriotisme lucide teinté d'antimilitarisme. Si l'auteur, pour ménager sa liberté d'expression, recourt aux artifices de la fiction, il n'emploie jamais le mot « roman ». Son livre est avant tout un témoignage d'un réalisme extrême sur la vie quotidienne dans les tranchées. On y croise tous les desservants de cet « abattoir international en folie » (Céline), gradés arrogants ou humbles héros, déserteurs ou victimes résignées.
Ce monde d'en-bas a pour contrepoint rêvé le paradis perdu de Mytilène, avec sa lumière, les parfums de sa flore, ses couleurs et ses rivages. Au service de son ouvre, Myrivilis forge une langue neuve, un « démotique » proche de la langue orale, ponctué de régionalismes expressifs, de créations verbales pures qui, par son sens du rythme, s'élève à la hauteur d'une prose d'art. Cet irrécusable document est aussi un manifeste littéraire.
La « vie dans la tombe » est, dans la liturgie orthodoxe, l'hymne du Vendredi saint, déploration funèbre dans l'attente de la Résurrection. Pour Stratis Myrivilis, c'est l'enfer des tranchées durant la Grande Guerre. Publié à Mytilène en 1924 et remanié par l'auteur jusqu'en 1956, La Vie dans la tombe a été traduit dans une dizaine de pays, dont la France (1933) mais dans une édition amputée ne rendant pas compte de cette ouvre majeure, une des plus célèbres de la littérature grecque moderne. Le livre se présente comme le journal intime d'un jeune Grec de Mytilène (Lesbos), Antonis Cotsoulas, engagé volontaire sur le front d'Orient.
Il retrace ses épreuves et son évolution intérieure, de l'élan juvénile initial à la désillusion d'un patriotisme lucide teinté d'antimilitarisme. Si l'auteur, pour ménager sa liberté d'expression, recourt aux artifices de la fiction, il n'emploie jamais le mot « roman ». Son livre est avant tout un témoignage d'un réalisme extrême sur la vie quotidienne dans les tranchées. On y croise tous les desservants de cet « abattoir international en folie » (Céline), gradés arrogants ou humbles héros, déserteurs ou victimes résignées.
Ce monde d'en-bas a pour contrepoint rêvé le paradis perdu de Mytilène, avec sa lumière, les parfums de sa flore, ses couleurs et ses rivages. Au service de son ouvre, Myrivilis forge une langue neuve, un « démotique » proche de la langue orale, ponctué de régionalismes expressifs, de créations verbales pures qui, par son sens du rythme, s'élève à la hauteur d'une prose d'art. Cet irrécusable document est aussi un manifeste littéraire.