Né à Bruxelles en 1964, Bernard Swysen débute comme scénariste dans deux hebdomadaires belges (Le Soir Illustré et Pourquoi-Pas ?) avec Guy Brasseur au dessin.
Il devient l'assistant de Walli et Bom pour les séries "Chlorophylle" et "Modeste et Pompon", de Bob de Moor, cheville ouvrière des studios Hergé, pour qui il dessine des décors de publicité "Tintin" et de "Cori le Moussaillon", de Jacques Martin pour "Les Voyages d'Alix" et enfin de Peyo, avec lequel il réalise, entre autres choses, "L'Aéroschtroumpf".
Il rencontre le scénariste André-Paul Duchâteau avec qui il crée la série "Rouletabille".
Dès 1992, "Les Aventures de Capucine", bébé insouciant et farceur, sont diffusées au Japon dans le magazine Morning des éditions Kodansha.
"Noisette le hamster", quant à elle, petit personnage animalier, paraît dans le journal de Spirou et se concrétise ensuite en albums chez Joker.
Vient en 2000 la série "Albert Lombaire", qui conte les péripéties d'un médecin généraliste (Casterman).
En 2003, Bernard Swysen rencontre le cinéaste Claude Lelouch, dont il a toujours admiré les réalisations.
De cette rencontre naît une amitié qui se concrétise par un diptyque, paru en 2004 aux Éditions Soleil, intitulé "Toute une vie", puis par "Si Dieu le Veut" chez Emmanuel Proust en 2008, et "L'aventure c'est l'aventure" chez Bamboo, en 2010. Bernard Swysen dessine pour Claude Lelouch l'affiche de son film "Le Courage d'aimer", en 2005.
En 2008, Bernard Swysen publie chez Bamboo "Intérim Agency", deux tomes à ce jour scénarisés par lui-même.
Également à partir de 2008, il réalise deux tomes de "L'Heure de la sortie" scénarisés par Adeline Blondieau.
Comme co-scénariste, Bernard Swysen écrit pour les éditions 12bis "Le Pouvoir de convaincre" en 2012 avec Gilbert Thiel, et "Rachida, au nom des pères" en 2013 avec Yves Derai.
Le dessin de ces deux albums est assuré par Marco Paulo.
Une imposante biographie de Victor Hugo sort en 2014 chez Joker. La quatrième de couverture est écrite par Claude Lelouch et Robert Badinter. Une fresque, agrandissement d'une case de l'album, accueille le visiteur dans la Maison natale de Victor Hugo, à Besançon. L'album reçoit les félicitations écrites de Jean d'Ormesson.
Un biopic de Léonardo da Vinci suit en 2016.
Il est préfacé par Serge Bramly, et la quatrième de couverture est écrite par Gonzague Saint-Bris.
Actuellement, Bernard Swysen dirige et scénarise la collection "Les méchants de l'Histoire" aux éditions Dupuis, dont les premiers titres sortent en 2018.
Né à Nice le 5 janvier 1963, Philippe Bercovici a acquis de haute lutte le titre de dessinateur le plus rapide de toute la profession en illustrant à lui seul, et dans divers styles, toutes les bandes dessinées et illustrations proposées dans les 48 pages d'un numéro de SPIROU en 1999.
Dans un numéro normal, il occupe rarement moins de trois à cinq pages.
Repéré à treize ans par Raoul Cauvin auquel il était venu soumettre ses oeuvres lors d'une dédicace à Nice, il publie immédiatement dans la "Carte Blanche" et les rubriques d'animations de SPIROU avant que le scénariste lui propose d'illustrer "Les Grandes Amours contrariées" en 1978.
Souple, efficace, dynamique, son style part du cartoon pour aboutir à une nouvelle forme de la BD et à une grande maîtrise de tous les sujets possibles.
Lancées avec Cauvin en 1981, "Les Femmes en Blanc" ont accédé rapidement au statut de best-seller et constituent sa série la plus populaire.
Sans être exhaustif, citons également "Robinson et Zoé" (pour GOMME à partir de 1982), "Kostar le Magnifique" (CIRCUS, 1984), "Barnabé, envoyé spécial" et "Big Bang Orchestra" (JE BOUQUINE), le "Grand Panic Circus" (PIF), "Testar le Robot" (chez Fleurus), "Téléfaune" (pour Dargaud en 1993), toutes séries dont les scénarios furent assurées par François Corteggiani.
Avec Yann, il a animé les aventures très soviétiques de "Leonid et Spoutnika" chez Marsu-Productions. François Gilson lui écrit désormais régulièrement les gags de "Cactus Club", une satire délirante des clubs de vacances et de leurs Gentils Organisateurs. Et il réalise "Eve et Adam" avec Gerrit de Jager pour le marché hollandais.
C'est sous le masque de "Thelonius" qu'il a illustré les cent premiers gags du "Boss", série concoctée par l'infâme Zidrou pour tourner en ridicule le très respectable rédacteur en chef de l'hebdomadaire abritant leurs petites âneries.
Las, vite reconnu à son style inégalable et à la vitesse où il envoie ses planches une heure après en avoir reçu le scénario, il a été contraint de reprendre son patronyme normal pour les albums de cette série.