Huit objets sortis de la valise de Dovlatov lors de son exil sont autant de prétextes à des récits autobiographiques:- Les chaussettes finlandaises- Les chaussures du maire- Un costume croisé convenable- Le ceinturon d'officier- La veste de Fernand Léger- La chemise en popeline- La chapka- Les gants d'automobilisteChacun de ces objets lui rappellera une histoire particulière de sa vie en URSS; des histoires qu'il racontera avec concision dans des textes haletants, drôles et au rythme nerveux.
La Valise a une composition particulière (« cubique » dira le critique Elisseïev) qui lui donne un cadre très intime où affleurent plus que jamais nostalgie et tristesse face à l'absurde. Mais, comme toujours chez Dovlatov, c'est la dérision et l'ironie tendre qui l'emportent.
Sergueï Dovlatov (1941-1990) est né dans l'Est de la Russie. Journaliste dans des journaux de province, il ne sera jamais publié de son vivant en Union Soviétique, ses écrits y sont taxés d' « idéologiquement hostile ».
Il émigre aux États-Unis en 1978 (à 37 ans) où ses écrits, romans et nouvelles, des comédies autobiographies, y sont enfin publiés, notamment dans The New Yorker. Il est aujourd'hui unanimement acclamé par la critique russe et ses récits sont très populaires en Russie.
Huit objets sortis de la valise de Dovlatov lors de son exil sont autant de prétextes à des récits autobiographiques:- Les chaussettes finlandaises- Les chaussures du maire- Un costume croisé convenable- Le ceinturon d'officier- La veste de Fernand Léger- La chemise en popeline- La chapka- Les gants d'automobilisteChacun de ces objets lui rappellera une histoire particulière de sa vie en URSS; des histoires qu'il racontera avec concision dans des textes haletants, drôles et au rythme nerveux.
La Valise a une composition particulière (« cubique » dira le critique Elisseïev) qui lui donne un cadre très intime où affleurent plus que jamais nostalgie et tristesse face à l'absurde. Mais, comme toujours chez Dovlatov, c'est la dérision et l'ironie tendre qui l'emportent.
Sergueï Dovlatov (1941-1990) est né dans l'Est de la Russie. Journaliste dans des journaux de province, il ne sera jamais publié de son vivant en Union Soviétique, ses écrits y sont taxés d' « idéologiquement hostile ».
Il émigre aux États-Unis en 1978 (à 37 ans) où ses écrits, romans et nouvelles, des comédies autobiographies, y sont enfin publiés, notamment dans The New Yorker. Il est aujourd'hui unanimement acclamé par la critique russe et ses récits sont très populaires en Russie.