La transition démocratique en Espagne : le pari du centre
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- Nombre de pages302
- FormatePub
- ISBN2-307-11514-5
- EAN9782307115144
- Date de parution01/01/1995
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille717 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Ophr...
Résumé
La transition démocratique en Espagne, au lendemain de la mort du Général Franco, est considérée à l'étranger comme une réussite, voire un modèle. Cet ouvrage expose les mécanismes qui ont rendu possible, avec un minimun de heurts et dans un laps de temps restreint, ce passage de la dictature militaire à un régime démocratique. Il dresse également un bilan de l'action du parti gouvernemental de la transition, l'Union du centre démocratique.
De 1976 à 1982, encouragée par le roi Juan Carlos Ier, présidée par Adolfo Suárez, puis par Leopoldo Calvo-Sotelo, une équipe de jeunes politiciens - issus tout à la fois de l'opposition modérée et de l'administration de l'ancien régime - a rendu leur liberté aux citoyens, aux partis, aux syndicats et rédigé, avec la collaboration des principales forces politiques, la Constitution de 1978, qui assoit les bases d'une Espagne tolérante et décentralisée.
Ces hommes font le pari d'une politique de centre : ils choisissent la réforme contre la rupture, la réconciliation contre l'épuration, remettant ainsi en cause le mythe des deux Espagnes. Une fois sa mission accomplie, l'UCD disparaît de la scène politique, avec la victoire socialiste aux élections de 1982. Elle rend alors à la société espagnole un important service posthume : ses cadres dirigeants se dispersent, selon leurs affinités, vers la droite ou vers la gauche, participant ainsi de façon efficace au recentrage des forces politiques de la Péninsule.
Aujourd'hui, alors que la démocratie espagnole connaît une grave crise, à la fois morale et institutionnelle, la bataille politique se situe plus que jamais au centre.
De 1976 à 1982, encouragée par le roi Juan Carlos Ier, présidée par Adolfo Suárez, puis par Leopoldo Calvo-Sotelo, une équipe de jeunes politiciens - issus tout à la fois de l'opposition modérée et de l'administration de l'ancien régime - a rendu leur liberté aux citoyens, aux partis, aux syndicats et rédigé, avec la collaboration des principales forces politiques, la Constitution de 1978, qui assoit les bases d'une Espagne tolérante et décentralisée.
Ces hommes font le pari d'une politique de centre : ils choisissent la réforme contre la rupture, la réconciliation contre l'épuration, remettant ainsi en cause le mythe des deux Espagnes. Une fois sa mission accomplie, l'UCD disparaît de la scène politique, avec la victoire socialiste aux élections de 1982. Elle rend alors à la société espagnole un important service posthume : ses cadres dirigeants se dispersent, selon leurs affinités, vers la droite ou vers la gauche, participant ainsi de façon efficace au recentrage des forces politiques de la Péninsule.
Aujourd'hui, alors que la démocratie espagnole connaît une grave crise, à la fois morale et institutionnelle, la bataille politique se situe plus que jamais au centre.
La transition démocratique en Espagne, au lendemain de la mort du Général Franco, est considérée à l'étranger comme une réussite, voire un modèle. Cet ouvrage expose les mécanismes qui ont rendu possible, avec un minimun de heurts et dans un laps de temps restreint, ce passage de la dictature militaire à un régime démocratique. Il dresse également un bilan de l'action du parti gouvernemental de la transition, l'Union du centre démocratique.
De 1976 à 1982, encouragée par le roi Juan Carlos Ier, présidée par Adolfo Suárez, puis par Leopoldo Calvo-Sotelo, une équipe de jeunes politiciens - issus tout à la fois de l'opposition modérée et de l'administration de l'ancien régime - a rendu leur liberté aux citoyens, aux partis, aux syndicats et rédigé, avec la collaboration des principales forces politiques, la Constitution de 1978, qui assoit les bases d'une Espagne tolérante et décentralisée.
Ces hommes font le pari d'une politique de centre : ils choisissent la réforme contre la rupture, la réconciliation contre l'épuration, remettant ainsi en cause le mythe des deux Espagnes. Une fois sa mission accomplie, l'UCD disparaît de la scène politique, avec la victoire socialiste aux élections de 1982. Elle rend alors à la société espagnole un important service posthume : ses cadres dirigeants se dispersent, selon leurs affinités, vers la droite ou vers la gauche, participant ainsi de façon efficace au recentrage des forces politiques de la Péninsule.
Aujourd'hui, alors que la démocratie espagnole connaît une grave crise, à la fois morale et institutionnelle, la bataille politique se situe plus que jamais au centre.
De 1976 à 1982, encouragée par le roi Juan Carlos Ier, présidée par Adolfo Suárez, puis par Leopoldo Calvo-Sotelo, une équipe de jeunes politiciens - issus tout à la fois de l'opposition modérée et de l'administration de l'ancien régime - a rendu leur liberté aux citoyens, aux partis, aux syndicats et rédigé, avec la collaboration des principales forces politiques, la Constitution de 1978, qui assoit les bases d'une Espagne tolérante et décentralisée.
Ces hommes font le pari d'une politique de centre : ils choisissent la réforme contre la rupture, la réconciliation contre l'épuration, remettant ainsi en cause le mythe des deux Espagnes. Une fois sa mission accomplie, l'UCD disparaît de la scène politique, avec la victoire socialiste aux élections de 1982. Elle rend alors à la société espagnole un important service posthume : ses cadres dirigeants se dispersent, selon leurs affinités, vers la droite ou vers la gauche, participant ainsi de façon efficace au recentrage des forces politiques de la Péninsule.
Aujourd'hui, alors que la démocratie espagnole connaît une grave crise, à la fois morale et institutionnelle, la bataille politique se situe plus que jamais au centre.




