La torture au Moyen Age. Parlement de Paris, XIVe-XVe siècles

Par : Faustine Harang
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  • Nombre de pages308
  • FormatePub
  • ISBN978-2-13-079940-5
  • EAN9782130799405
  • Date de parution20/09/2017
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille4 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPUF

Résumé

La torture, décriée à juste titre pour sa barbarie et son inefficacité, est considérée comme une méthode d'inquisition archaïque, excessivement pratiquée au Moyen-Âge. Faustine Harang déconstruit ce mythe : si la torture a constitué une stratégie judiciaire à l'heure où la justice pénale s'affirmait et où le monde féodal s'écroulait en faveur d'un pouvoir royal centralisé, son usage restait modéré et contrôlé.
C'est précisément à la fin du Moyen-Âge que, privée de son fondement juridique, la torture s'est normalisée comme outil politique lié à la sûreté d'État. En interrogeant les archives du XIVe au XVe siècle du parlement de Paris, cet ouvrage entend analyser le contexte d'émergence de la torture judiciaire. Il confronte ses sources théoriques avec ses différents usages et pose ainsi la question des liens entre société, justice et pouvoir.
Une conclusion s'impose : la torture au Moyen-Âge aura réussi un pari, celui d'imposer la peur à long terme sur une réputation largement teintée de légende.
La torture, décriée à juste titre pour sa barbarie et son inefficacité, est considérée comme une méthode d'inquisition archaïque, excessivement pratiquée au Moyen-Âge. Faustine Harang déconstruit ce mythe : si la torture a constitué une stratégie judiciaire à l'heure où la justice pénale s'affirmait et où le monde féodal s'écroulait en faveur d'un pouvoir royal centralisé, son usage restait modéré et contrôlé.
C'est précisément à la fin du Moyen-Âge que, privée de son fondement juridique, la torture s'est normalisée comme outil politique lié à la sûreté d'État. En interrogeant les archives du XIVe au XVe siècle du parlement de Paris, cet ouvrage entend analyser le contexte d'émergence de la torture judiciaire. Il confronte ses sources théoriques avec ses différents usages et pose ainsi la question des liens entre société, justice et pouvoir.
Une conclusion s'impose : la torture au Moyen-Âge aura réussi un pari, celui d'imposer la peur à long terme sur une réputation largement teintée de légende.