La terre maternelle

Par : Anne-Marie Turcotte
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  • Nombre de pages208
  • FormatePub
  • ISBN978-2-89772-511-2
  • EAN9782897725112
  • Date de parution14/03/2024
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurÉditions XYZ

Résumé

Quand on grandit dans un village où la rivière ne gèle pas, la résistance de tout un peuple de Filles du Roy et de Draveurs nous coule dans les veines. On apprend à conduire sur le chemin de l'Arc-en-Ciel et on baptise son char dans la Colonie. On sait que les meilleures talles de bleuets se trouvent sur la route du Chômage. On connait les anciennes cachettes d'un célèbre contrebandier dans le Brise-Culotte.
On tombe en amour sur la montagne du Fourneau. On hérite de la fertilité légendaire des femmes qui ont tapé une trail vers la revanche des berceaux. Ces Canadiennes françaises qui ont mis au monde des trâlées d'enfants dans des conditions pas toujours idéales, ça m'impressionne pas mal plus que la face de John A. Macdonald sur le dix piasses. Ces femmes devraient être reconnues de la même manière que les vétérans de la Seconde Guerre mondiale.
Donner la vie une dizaine ou une quinzaine de fois, parfois au péril de la sienne, ça vaut autant que de donner sa vie sur un champ de bataille.
Quand on grandit dans un village où la rivière ne gèle pas, la résistance de tout un peuple de Filles du Roy et de Draveurs nous coule dans les veines. On apprend à conduire sur le chemin de l'Arc-en-Ciel et on baptise son char dans la Colonie. On sait que les meilleures talles de bleuets se trouvent sur la route du Chômage. On connait les anciennes cachettes d'un célèbre contrebandier dans le Brise-Culotte.
On tombe en amour sur la montagne du Fourneau. On hérite de la fertilité légendaire des femmes qui ont tapé une trail vers la revanche des berceaux. Ces Canadiennes françaises qui ont mis au monde des trâlées d'enfants dans des conditions pas toujours idéales, ça m'impressionne pas mal plus que la face de John A. Macdonald sur le dix piasses. Ces femmes devraient être reconnues de la même manière que les vétérans de la Seconde Guerre mondiale.
Donner la vie une dizaine ou une quinzaine de fois, parfois au péril de la sienne, ça vaut autant que de donner sa vie sur un champ de bataille.