La Terre D'En Face. La Transmigration En Indonesie
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- Nombre de pages419
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7099-2508-2
- EAN9782709925082
- Date de parution19/11/2018
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurIRD Editions
Résumé
Engagée en 1905 par le colonisateur néerlandais, la transmigration en Indonésie constitue à l'heure actuelle le plus grand programme de colonisation agricole dirigée jamais entrepris par un État. En voulant corriger l'important déséquilibre démographique au sein de l'archipel, la transmigration poursuit un double objectif de politique sociale dans les « îles intérieures » (Java, Madura, Bali) et de politique de développement dans les « îles extérieures » (Sumatra, Kalimantan, Sulawesi, Irian Jaya).
Depuis ses débuts, le programme est passé par des phases d'euphorie et de déception, de louanges et de critiques, et il a connu autant de réussites que d'échecs. Ces derniers sont habituellement imputés au manque de moyens, à l'insuffisante sélection des sites et des migrants, à la mauvaise préparation des projets et aux multiples dysfonctionnements au sein des ministères impliqués. L'auteur montre que les difficultés de la transmigration proviennent moins de problèmes de mise en ouvre que d'une conception inadaptée dès le départ.
Les échecs sont dus à une perception erronée de l'évolution du paysannat javanais face à la croissance démographique, à des préjugés tenaces envers les populations et le milieu des îles périphériques et, surtout, à une politique exclusivement agraire de développement. Dernier avatar de l'expansion des royaumes agraires javanais, la transmigration ne se comprend que par référence à une vision particulière du monde et du pouvoir.
Depuis ses débuts, le programme est passé par des phases d'euphorie et de déception, de louanges et de critiques, et il a connu autant de réussites que d'échecs. Ces derniers sont habituellement imputés au manque de moyens, à l'insuffisante sélection des sites et des migrants, à la mauvaise préparation des projets et aux multiples dysfonctionnements au sein des ministères impliqués. L'auteur montre que les difficultés de la transmigration proviennent moins de problèmes de mise en ouvre que d'une conception inadaptée dès le départ.
Les échecs sont dus à une perception erronée de l'évolution du paysannat javanais face à la croissance démographique, à des préjugés tenaces envers les populations et le milieu des îles périphériques et, surtout, à une politique exclusivement agraire de développement. Dernier avatar de l'expansion des royaumes agraires javanais, la transmigration ne se comprend que par référence à une vision particulière du monde et du pouvoir.
Engagée en 1905 par le colonisateur néerlandais, la transmigration en Indonésie constitue à l'heure actuelle le plus grand programme de colonisation agricole dirigée jamais entrepris par un État. En voulant corriger l'important déséquilibre démographique au sein de l'archipel, la transmigration poursuit un double objectif de politique sociale dans les « îles intérieures » (Java, Madura, Bali) et de politique de développement dans les « îles extérieures » (Sumatra, Kalimantan, Sulawesi, Irian Jaya).
Depuis ses débuts, le programme est passé par des phases d'euphorie et de déception, de louanges et de critiques, et il a connu autant de réussites que d'échecs. Ces derniers sont habituellement imputés au manque de moyens, à l'insuffisante sélection des sites et des migrants, à la mauvaise préparation des projets et aux multiples dysfonctionnements au sein des ministères impliqués. L'auteur montre que les difficultés de la transmigration proviennent moins de problèmes de mise en ouvre que d'une conception inadaptée dès le départ.
Les échecs sont dus à une perception erronée de l'évolution du paysannat javanais face à la croissance démographique, à des préjugés tenaces envers les populations et le milieu des îles périphériques et, surtout, à une politique exclusivement agraire de développement. Dernier avatar de l'expansion des royaumes agraires javanais, la transmigration ne se comprend que par référence à une vision particulière du monde et du pouvoir.
Depuis ses débuts, le programme est passé par des phases d'euphorie et de déception, de louanges et de critiques, et il a connu autant de réussites que d'échecs. Ces derniers sont habituellement imputés au manque de moyens, à l'insuffisante sélection des sites et des migrants, à la mauvaise préparation des projets et aux multiples dysfonctionnements au sein des ministères impliqués. L'auteur montre que les difficultés de la transmigration proviennent moins de problèmes de mise en ouvre que d'une conception inadaptée dès le départ.
Les échecs sont dus à une perception erronée de l'évolution du paysannat javanais face à la croissance démographique, à des préjugés tenaces envers les populations et le milieu des îles périphériques et, surtout, à une politique exclusivement agraire de développement. Dernier avatar de l'expansion des royaumes agraires javanais, la transmigration ne se comprend que par référence à une vision particulière du monde et du pouvoir.