Nouveauté

La Spoliation des biens culturels juifs, 1933 - 1945. Réparation et restitutions

Par : Cour des comptes
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  • FormatePub
  • ISBN978-2-415-01303-5
  • EAN9782415013035
  • Date de parution05/11/2025
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurOdile Jacob
  • PréfacierPierre Moscovici
  • PréfacierClaire Andrieu

Résumé

Comment réparer l'irréparable ? La prise de conscience de l'ampleur des spoliations antisémites et de l'insuffisance des efforts d'indemnisation et de restitution de l'après-guerre amena à créer en 1999 des mécanismes de réparation nouveaux. La Cour des comptes fait ici le bilan de l'action ainsi entreprise depuis vingt-cinq ans dans un domaine spécifique, celui des spoliations des biens culturels : même si celles-ci n'ont concerné qu'une faible minorité des Juifs persécutés, elles illustrent l'indifférence et les résistances que de nombreux acteurs publics et privés ont opposées à l'identification et à la restitution des biens spoliés.
Les travaux de la Cour attestent d'un changement d'attitude de leur part, mais intervenu trop tard pour rendre justice à de nombreuses victimes. La question des spoliations d'ouvres d'art entre 1933 et 1945 est une question européenne, qui concerne tous les pays occupés ou sous influence des nazis. À la suite du rapport de la Cour, on trouvera les actes d'un colloque qu'elle a organisé en septembre 2024, qui compare les pratiques de cinq pays, l'Allemagne, l'Autriche, la France, les Pays-Bas et la Suisse, en insistant particulièrement sur le rôle du marché de l'art.
Le colloque se conclut par une interrogation sur le passage du temps, la mémoire et l'horizon de la politique de réparation. Comment la restitution à leurs propriétaires légitimes des ouvres spoliées, juste et nécessaire, devient-elle un acte de réparation véritable ? À quelles conditions et jusqu'à quelle échéance ?
Comment réparer l'irréparable ? La prise de conscience de l'ampleur des spoliations antisémites et de l'insuffisance des efforts d'indemnisation et de restitution de l'après-guerre amena à créer en 1999 des mécanismes de réparation nouveaux. La Cour des comptes fait ici le bilan de l'action ainsi entreprise depuis vingt-cinq ans dans un domaine spécifique, celui des spoliations des biens culturels : même si celles-ci n'ont concerné qu'une faible minorité des Juifs persécutés, elles illustrent l'indifférence et les résistances que de nombreux acteurs publics et privés ont opposées à l'identification et à la restitution des biens spoliés.
Les travaux de la Cour attestent d'un changement d'attitude de leur part, mais intervenu trop tard pour rendre justice à de nombreuses victimes. La question des spoliations d'ouvres d'art entre 1933 et 1945 est une question européenne, qui concerne tous les pays occupés ou sous influence des nazis. À la suite du rapport de la Cour, on trouvera les actes d'un colloque qu'elle a organisé en septembre 2024, qui compare les pratiques de cinq pays, l'Allemagne, l'Autriche, la France, les Pays-Bas et la Suisse, en insistant particulièrement sur le rôle du marché de l'art.
Le colloque se conclut par une interrogation sur le passage du temps, la mémoire et l'horizon de la politique de réparation. Comment la restitution à leurs propriétaires légitimes des ouvres spoliées, juste et nécessaire, devient-elle un acte de réparation véritable ? À quelles conditions et jusqu'à quelle échéance ?