La sociologie de Pierre Bourdieu : la consommation par les pratiques sociales et la domination

Par : Caterina Trizzulla, Eric Rémy, Renaud Garcia-Bardidia
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  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-84769-869-5
  • EAN9782847698695
  • Date de parution22/12/2015
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurÉditions EMS

Résumé

Cet auteur qui a marqué les sciences sociales du XXe siècle voit son ouvre depuis la fin de sa vie, retravaillée, réinvestie, parfois également déconstruite et souvent malheureusement travestie. Nous postulerons ici deux idées principales : la première, c'est que, contrairement à une idée reçue, l'ouvre de Bourdieu n'a jamais été véritablement statique et monolithique, au contraire, elle a fait l'objet par son auteur même d'évolutions, de modifications et surtout de précisions, d'affinages qui demandent à ne pas voir l'ensemble théorique comme un bloc indiscutable et indiscuté (Corcuff, 2003) (Lahire, 2001).
La seconde conviendra que c'est justement parce que l'ouvre de l'auteur n'est pas finie qu'elle n'est pas morte ; a contrario elle doit servir de base et fournir des fondements sur lesquels vont pouvoir s'écrire et s'inscrire des dépassements dans un esprit « de dettes et critiques » (Lahire, 1999). Comme beaucoup de grandes ouvres, le travail de Bourdieu pose autant de questions qu'il amène de réponses, mais les questions qu'ils posent sont plus que jamais d'actualité.
Que ce soit pour le suivre ou pour s'en démarquer, sa recherche est désormais une base théorique et conceptuelle indispensable, comme le souligne Nathalie Heinich.
Cet auteur qui a marqué les sciences sociales du XXe siècle voit son ouvre depuis la fin de sa vie, retravaillée, réinvestie, parfois également déconstruite et souvent malheureusement travestie. Nous postulerons ici deux idées principales : la première, c'est que, contrairement à une idée reçue, l'ouvre de Bourdieu n'a jamais été véritablement statique et monolithique, au contraire, elle a fait l'objet par son auteur même d'évolutions, de modifications et surtout de précisions, d'affinages qui demandent à ne pas voir l'ensemble théorique comme un bloc indiscutable et indiscuté (Corcuff, 2003) (Lahire, 2001).
La seconde conviendra que c'est justement parce que l'ouvre de l'auteur n'est pas finie qu'elle n'est pas morte ; a contrario elle doit servir de base et fournir des fondements sur lesquels vont pouvoir s'écrire et s'inscrire des dépassements dans un esprit « de dettes et critiques » (Lahire, 1999). Comme beaucoup de grandes ouvres, le travail de Bourdieu pose autant de questions qu'il amène de réponses, mais les questions qu'ils posent sont plus que jamais d'actualité.
Que ce soit pour le suivre ou pour s'en démarquer, sa recherche est désormais une base théorique et conceptuelle indispensable, comme le souligne Nathalie Heinich.