La société fluide. Une histoire des mobilités sociales (XVIIe - XIXe siècle)

Par : Richard Flamein
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages354
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-8913-1
  • EAN9782753589131
  • Date de parution08/11/2022
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes
  • PréfacierMichel Biard

Résumé

Classes mouvantes, classes inquiétantes, pourrait-on dire. Les mobilités sociales n'ont jamais été véritablement un objet historiographique, celles d'Ancien Régime en particulier, volontiers tenues pour inexistantes. Il est vrai que la société dite d'ordres a longtemps servi de contre-modèle, pour ne pas dire de repoussoir, consacrant, dans les sociétés démocratiques, des dynamiques parfois plus supposées que réelles.
« La société d'ordres d'Ancien Régime ne connaît guère les mobilités sociales », « le capitalisme dynastique français souffre de la rigidité de ses structures », « le marchand du xviiie siècle n'aspire qu'à quitter son état par l'anoblissement de sa lignée », voilà quelques lieux communs mis à mal par le présent livre. L'approche retenue en fait la particularité : délaissant les catégories traditionnelles posées comme a priori, elle offre une matrice fluide du mode de production empirique des mobilités et des identités bourgeoises, par une analyse méticuleuse de ses univers matériels, de ses réseaux de propriétés et de sociabilités- De la Malmaison à la place Vendôme, du négoce normand à la création de la Banque de France, de la traite négrière à l'argent d'Espagne, le livre épouse la formidable ascension de la dynastie Le Couteulx sur sept générations.
Il propose, en définitive, un tableau totalement inédit des mobilités sociales bourgeoises, entre 1600 et 1824.
Classes mouvantes, classes inquiétantes, pourrait-on dire. Les mobilités sociales n'ont jamais été véritablement un objet historiographique, celles d'Ancien Régime en particulier, volontiers tenues pour inexistantes. Il est vrai que la société dite d'ordres a longtemps servi de contre-modèle, pour ne pas dire de repoussoir, consacrant, dans les sociétés démocratiques, des dynamiques parfois plus supposées que réelles.
« La société d'ordres d'Ancien Régime ne connaît guère les mobilités sociales », « le capitalisme dynastique français souffre de la rigidité de ses structures », « le marchand du xviiie siècle n'aspire qu'à quitter son état par l'anoblissement de sa lignée », voilà quelques lieux communs mis à mal par le présent livre. L'approche retenue en fait la particularité : délaissant les catégories traditionnelles posées comme a priori, elle offre une matrice fluide du mode de production empirique des mobilités et des identités bourgeoises, par une analyse méticuleuse de ses univers matériels, de ses réseaux de propriétés et de sociabilités- De la Malmaison à la place Vendôme, du négoce normand à la création de la Banque de France, de la traite négrière à l'argent d'Espagne, le livre épouse la formidable ascension de la dynastie Le Couteulx sur sept générations.
Il propose, en définitive, un tableau totalement inédit des mobilités sociales bourgeoises, entre 1600 et 1824.