Yves Beauchemin est un grand auteur québécois qui a apparemment laissé de bons souvenirs grâce à ses personnages inoubliables. C'est ce qu'annonce l'éditeur et ce que l'on trouve effectivement sur différents sites.
Ici, Mélanie Gervais est le personnage principal. Élevée aux Trois Rivières par une mère cupide, égoïste et colérique et un père aimant mais soumis, elle quitte la maison familiale après une brouille avec sa mère. Elle trouve des petits boulots et devient serveuse au café Cherrier après la mort de son père lorsqu'elle s'installe à Montréal.
Mélanie est d'une beauté exceptionnelle mais elle est naïve et intéressée par l'argent. Elle est ainsi une proie facile pour les jeunes et vieux profiteurs ou pour les timides prétendants. Ainsi, elle devient la maîtresse d'un soi-disant écrivain, cinquantenaire qui la sauve un jour de malfaiteurs. Elle me fait penser à la chèvre de Monsieur Séguin, attirée par les mauvais destins, inconsciente du danger. Car, libérée d'une mauvaise histoire, elle se rue vers une autre. Même si elle déteste l'attitude de sa mère, elle copie souvent son désir de l'argent facile.
L'histoire n'a vraiment aucun intérêt, ce ne sont que des rencontres douteuses, des aventures inhabituelles un peu caricaturées. Les personnages sont assez manichéens avec des gentils comme Gerbederose, une haïtienne qui tient le café où travaille Mélanie ou des méchants comme Justin Périgord. Seul Tonio, le plongeur du café, un clochard sauvé par la patronne haïtienne semble avoir une consistance.
L'auteur parvient toutefois à nous faire aimer Mélanie, sûrement par pitié devant sa naïveté.
À part quelques expressions québécoises qui font toujours sourire, je n'aurai pas un grand souvenir de cette histoire rocambolesque.
Yves Beauchemin est un grand auteur québécois qui a apparemment laissé de bons souvenirs grâce à ses personnages inoubliables. C'est ce qu'annonce l'éditeur et ce que l'on trouve effectivement sur différents sites.
Ici, Mélanie Gervais est le personnage principal. Élevée aux Trois Rivières par une mère cupide, égoïste et colérique et un père aimant mais soumis, elle quitte la maison familiale après une brouille avec sa mère. Elle trouve des petits boulots et devient serveuse au café Cherrier après la mort de son père lorsqu'elle s'installe à Montréal.
Mélanie est d'une beauté exceptionnelle mais elle est naïve et intéressée par l'argent. Elle est ainsi une proie facile pour les jeunes et vieux profiteurs ou pour les timides prétendants. Ainsi, elle devient la maîtresse d'un soi-disant écrivain, cinquantenaire qui la sauve un jour de malfaiteurs. Elle me fait penser à la chèvre de Monsieur Séguin, attirée par les mauvais destins, inconsciente du danger. Car, libérée d'une mauvaise histoire, elle se rue vers une autre. Même si elle déteste l'attitude de sa mère, elle copie souvent son désir de l'argent facile.
L'histoire n'a vraiment aucun intérêt, ce ne sont que des rencontres douteuses, des aventures inhabituelles un peu caricaturées. Les personnages sont assez manichéens avec des gentils comme Gerbederose, une haïtienne qui tient le café où travaille Mélanie ou des méchants comme Justin Périgord. Seul Tonio, le plongeur du café, un clochard sauvé par la patronne haïtienne semble avoir une consistance.
L'auteur parvient toutefois à nous faire aimer Mélanie, sûrement par pitié devant sa naïveté.
À part quelques expressions québécoises qui font toujours sourire, je n'aurai pas un grand souvenir de cette histoire rocambolesque.