La Science et le sens de la vie
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- Nombre de pages276
- FormatePub
- ISBN978-2-213-67395-0
- EAN9782213673950
- Date de parution01/04/2014
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille694 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFayard
Résumé
Jadis, l'homme attribuait un sens aux expériences de la vie: il expliquait le tonnerre par la colère de Zeus, considérait les récoltes comme un bienfait de Dieu. La science a démythifié tout cela en identifiant les causes mécaniques des phénomènes naturels. Sur la lancée de ces conquêtes, de nombreux scientifiques ont alors affirmé que demain la science expliquerait aussi la conscience de l'homme, les racines de son apparent libre-arbitre, et que la notion d'" esprit " apparaîtrait aussi dénuée de sens que le sont aujourd'hui le " phlogistique " ou l'" éther " invoqués autrefois pour expliquer la combustion ou la propagation de la lumière.
Partant de sa spécialité, l'informatique, qui se trouve au coeur du débat sur la nature de l'esprit, Jacques Arsac nous entraîne dans un voyage épistémologique à travers la physique, les mathématiques, le langage. Il nous montre ainsi, d'étape en étape, qu'à l'image de l'informatique qui manipule des symboles sans jamais s'occuper de leur signification, la science en général porte sur des représentations, non sur les objets eux-mêmes.
Pur formalisme, la science ne peut nous dire s'il existe une dimension de la réalité qui lui est extérieure. affirmer l'existence de cette dimension est une croyance... mais affirmer sa non-existence l'est tout autant. Le débat autour de l'intelligence artificielle résume parfaitement l'enjeu philosophique de ce questionnement de la science. Si tous les raisonnements ne sont que la résultante d'un calcul, il ne fait aucun doute que nous serons un jour en mesure de fabriquer des machines à penser.
Mais que sera alors devenue l'humaine condition? Si, en revanche, l'initiative et la créativité ne sont pas entièrement réductibles à des calculs, si le sens des mots est une valeur ajoutée qui ne peut se déduire des mots eux-mêmes, il restera toujours une place pour l'homme. Jacques Arsac, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé de physique, ancien astronome, diplômé de philosophie des sciences, fut le premier titulaire d'une chaire de programmation en France et l'un des pionniers de l'informatique dans notre pays.
Professeur émérite à l'université Paris VI, correspondant de l'Académie des sciences, il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Les Machines à penser (1987).
Partant de sa spécialité, l'informatique, qui se trouve au coeur du débat sur la nature de l'esprit, Jacques Arsac nous entraîne dans un voyage épistémologique à travers la physique, les mathématiques, le langage. Il nous montre ainsi, d'étape en étape, qu'à l'image de l'informatique qui manipule des symboles sans jamais s'occuper de leur signification, la science en général porte sur des représentations, non sur les objets eux-mêmes.
Pur formalisme, la science ne peut nous dire s'il existe une dimension de la réalité qui lui est extérieure. affirmer l'existence de cette dimension est une croyance... mais affirmer sa non-existence l'est tout autant. Le débat autour de l'intelligence artificielle résume parfaitement l'enjeu philosophique de ce questionnement de la science. Si tous les raisonnements ne sont que la résultante d'un calcul, il ne fait aucun doute que nous serons un jour en mesure de fabriquer des machines à penser.
Mais que sera alors devenue l'humaine condition? Si, en revanche, l'initiative et la créativité ne sont pas entièrement réductibles à des calculs, si le sens des mots est une valeur ajoutée qui ne peut se déduire des mots eux-mêmes, il restera toujours une place pour l'homme. Jacques Arsac, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé de physique, ancien astronome, diplômé de philosophie des sciences, fut le premier titulaire d'une chaire de programmation en France et l'un des pionniers de l'informatique dans notre pays.
Professeur émérite à l'université Paris VI, correspondant de l'Académie des sciences, il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Les Machines à penser (1987).
Jadis, l'homme attribuait un sens aux expériences de la vie: il expliquait le tonnerre par la colère de Zeus, considérait les récoltes comme un bienfait de Dieu. La science a démythifié tout cela en identifiant les causes mécaniques des phénomènes naturels. Sur la lancée de ces conquêtes, de nombreux scientifiques ont alors affirmé que demain la science expliquerait aussi la conscience de l'homme, les racines de son apparent libre-arbitre, et que la notion d'" esprit " apparaîtrait aussi dénuée de sens que le sont aujourd'hui le " phlogistique " ou l'" éther " invoqués autrefois pour expliquer la combustion ou la propagation de la lumière.
Partant de sa spécialité, l'informatique, qui se trouve au coeur du débat sur la nature de l'esprit, Jacques Arsac nous entraîne dans un voyage épistémologique à travers la physique, les mathématiques, le langage. Il nous montre ainsi, d'étape en étape, qu'à l'image de l'informatique qui manipule des symboles sans jamais s'occuper de leur signification, la science en général porte sur des représentations, non sur les objets eux-mêmes.
Pur formalisme, la science ne peut nous dire s'il existe une dimension de la réalité qui lui est extérieure. affirmer l'existence de cette dimension est une croyance... mais affirmer sa non-existence l'est tout autant. Le débat autour de l'intelligence artificielle résume parfaitement l'enjeu philosophique de ce questionnement de la science. Si tous les raisonnements ne sont que la résultante d'un calcul, il ne fait aucun doute que nous serons un jour en mesure de fabriquer des machines à penser.
Mais que sera alors devenue l'humaine condition? Si, en revanche, l'initiative et la créativité ne sont pas entièrement réductibles à des calculs, si le sens des mots est une valeur ajoutée qui ne peut se déduire des mots eux-mêmes, il restera toujours une place pour l'homme. Jacques Arsac, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé de physique, ancien astronome, diplômé de philosophie des sciences, fut le premier titulaire d'une chaire de programmation en France et l'un des pionniers de l'informatique dans notre pays.
Professeur émérite à l'université Paris VI, correspondant de l'Académie des sciences, il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Les Machines à penser (1987).
Partant de sa spécialité, l'informatique, qui se trouve au coeur du débat sur la nature de l'esprit, Jacques Arsac nous entraîne dans un voyage épistémologique à travers la physique, les mathématiques, le langage. Il nous montre ainsi, d'étape en étape, qu'à l'image de l'informatique qui manipule des symboles sans jamais s'occuper de leur signification, la science en général porte sur des représentations, non sur les objets eux-mêmes.
Pur formalisme, la science ne peut nous dire s'il existe une dimension de la réalité qui lui est extérieure. affirmer l'existence de cette dimension est une croyance... mais affirmer sa non-existence l'est tout autant. Le débat autour de l'intelligence artificielle résume parfaitement l'enjeu philosophique de ce questionnement de la science. Si tous les raisonnements ne sont que la résultante d'un calcul, il ne fait aucun doute que nous serons un jour en mesure de fabriquer des machines à penser.
Mais que sera alors devenue l'humaine condition? Si, en revanche, l'initiative et la créativité ne sont pas entièrement réductibles à des calculs, si le sens des mots est une valeur ajoutée qui ne peut se déduire des mots eux-mêmes, il restera toujours une place pour l'homme. Jacques Arsac, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé de physique, ancien astronome, diplômé de philosophie des sciences, fut le premier titulaire d'une chaire de programmation en France et l'un des pionniers de l'informatique dans notre pays.
Professeur émérite à l'université Paris VI, correspondant de l'Académie des sciences, il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Les Machines à penser (1987).