La sauvagine

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  • Nombre de pages312
  • FormatePub
  • ISBN978-2-246-39629-1
  • EAN9782246396291
  • Date de parution01/04/2014
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille178 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGrasset

Résumé

« Depuis deux jours, Ziri l'étourneau était arrivé du Nord avec toute la tribu, comme d'habitude, chaque année, pour venir, à la fin des vendanges, grappiller dans les vignes du Bas-Languedoc et des Mas d'Arles. Et, sitôt un peu reposé de la longue étape, il avait quitté le gros de la troupe, voyageant seulement avec quelques compagnons (c'est bien plus prudent lorsqu'il y a des chasseurs) et, s'étant laissé dériver au sud, du côté des étangs, il avait fini par tous les abandonner.
Lorsque dans la dernière vigne visitée, avait paru un gros homme qui cherchait des grappillons et que les étourneaux alertés s'étaient envolés en appelant « Ziri, Ziri », Ziri n'était déjà plus là. Car, parvenu en sautillant, jusqu'à la limite, là où la culture finit pour laisser place à la sansouire salée, Ziri s'était élancé, laissant les autres, se dirigeant au sud, plus au sud encore, vers un certain endroit qu'il savait.
Tout en volant, il s'orientait et reconnaissait le pays : là, une roubine abandonnée, plus loin, une liste de marais et, plus loin une rizière. Et, plus loin encore, au milieu des terres brûlées où, par plaques, ressort le sel, quelques gacholes tordues que dominait, au bord d'une eau douce, un peuplier blanc touffu, une aube énorme. »
« Depuis deux jours, Ziri l'étourneau était arrivé du Nord avec toute la tribu, comme d'habitude, chaque année, pour venir, à la fin des vendanges, grappiller dans les vignes du Bas-Languedoc et des Mas d'Arles. Et, sitôt un peu reposé de la longue étape, il avait quitté le gros de la troupe, voyageant seulement avec quelques compagnons (c'est bien plus prudent lorsqu'il y a des chasseurs) et, s'étant laissé dériver au sud, du côté des étangs, il avait fini par tous les abandonner.
Lorsque dans la dernière vigne visitée, avait paru un gros homme qui cherchait des grappillons et que les étourneaux alertés s'étaient envolés en appelant « Ziri, Ziri », Ziri n'était déjà plus là. Car, parvenu en sautillant, jusqu'à la limite, là où la culture finit pour laisser place à la sansouire salée, Ziri s'était élancé, laissant les autres, se dirigeant au sud, plus au sud encore, vers un certain endroit qu'il savait.
Tout en volant, il s'orientait et reconnaissait le pays : là, une roubine abandonnée, plus loin, une liste de marais et, plus loin une rizière. Et, plus loin encore, au milieu des terres brûlées où, par plaques, ressort le sel, quelques gacholes tordues que dominait, au bord d'une eau douce, un peuplier blanc touffu, une aube énorme. »