La santé otage de son système. Sept études de cas

Par : Schweyer, Binst

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  • Nombre de pages189
  • FormatePub
  • ISBN2-402-00967-5
  • EAN9782402009676
  • Date de parution31/12/1994
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille778 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Inte...

Résumé

« Nous avons le meilleur système de santé du monde » est une idée encore très répandue : elle est fausse. On entend encore : « Touche pas à la Sécu » ou « Non à la fermeture de la maternité X ». Ces slogans sont sonores mais simplistes. Notre système de santé n'est pas plus performant que beaucoup d'autres et coûte de plus en plus cher. Or, il n'est pas nécessaire de dépenser plus pour soigner mieux.
La qualité des soins dispensés n'est pas proportionnelle aux dépenses engagées. Les réformes du système se succèdent et s'épuisent sans que la situation ne s'améliore vraiment. Messieurs Binst et F.-X. Schweyer ont adopté le parti pris de l'observation concrète pour mettre en lumière le déficit de régulation du système : l'absence d'arbitre, la pléiade de responsables isolés et cloisonnés, chacun dans son domaine, le manque de coordination de l'offre de soins.
Ce point est capital et les nombreux projets de réforme n'en ont pas mesuré le caractère essentiel. Le lecteur est invité à découvrir comment fonctionne au quotidien le système de santé. Sept chapitres présentent des situations réelles, concrètes où on voit travailler des médecins, des infirmières, des directeurs d'hôpital, les représentants de la tutelle de l'État ou de l'Assurance maladie. On y rencontre aussi des élus, un préfet et, bien sûr la population qui s'adresse selon son choix à l'hôpital public ou aux cliniques privées, au médecin spécialiste ou au généraliste.
Ces récits reflètent une réalité qui ne correspond en rien aux différents discours stéréotypés portés par les nombreux lobbies du monde de la santé. La santé n'est peut-être pas condamnée à rester l'otage de son système. Mais rien ne pourra se faire sans la participation des citoyens, professionnels et malades.
« Nous avons le meilleur système de santé du monde » est une idée encore très répandue : elle est fausse. On entend encore : « Touche pas à la Sécu » ou « Non à la fermeture de la maternité X ». Ces slogans sont sonores mais simplistes. Notre système de santé n'est pas plus performant que beaucoup d'autres et coûte de plus en plus cher. Or, il n'est pas nécessaire de dépenser plus pour soigner mieux.
La qualité des soins dispensés n'est pas proportionnelle aux dépenses engagées. Les réformes du système se succèdent et s'épuisent sans que la situation ne s'améliore vraiment. Messieurs Binst et F.-X. Schweyer ont adopté le parti pris de l'observation concrète pour mettre en lumière le déficit de régulation du système : l'absence d'arbitre, la pléiade de responsables isolés et cloisonnés, chacun dans son domaine, le manque de coordination de l'offre de soins.
Ce point est capital et les nombreux projets de réforme n'en ont pas mesuré le caractère essentiel. Le lecteur est invité à découvrir comment fonctionne au quotidien le système de santé. Sept chapitres présentent des situations réelles, concrètes où on voit travailler des médecins, des infirmières, des directeurs d'hôpital, les représentants de la tutelle de l'État ou de l'Assurance maladie. On y rencontre aussi des élus, un préfet et, bien sûr la population qui s'adresse selon son choix à l'hôpital public ou aux cliniques privées, au médecin spécialiste ou au généraliste.
Ces récits reflètent une réalité qui ne correspond en rien aux différents discours stéréotypés portés par les nombreux lobbies du monde de la santé. La santé n'est peut-être pas condamnée à rester l'otage de son système. Mais rien ne pourra se faire sans la participation des citoyens, professionnels et malades.