La revue "transition" (1927 - 1938). Le modernisme historique en devenir
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- Nombre de pages374
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-4682-0
- EAN9782753546820
- Date de parution07/07/2016
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
À la croisée des chemins entre littérature et histoire des idées, cet ouvrage met en lumière le rôle de la revue Transition dans une redéfinition du modernisme historique à la fin des années 1920 et dans les années 1930. Face à l'effondrement de l'avant-garde anglo-américaine dans les années 1920, Transition organise la relève. Sans rejeter les avancées du modernisme historique, elle donne naissance à un nouveau courant, tardif et minoritaire, caractérisé par la dilution de l'esprit avant-gardiste, par des difficultés à former des groupes artistiques et par une exacerbation formaliste.
Dans les pages de la revue émerge en outre une avant-garde anglo-américaine surréaliste riche et cohérente, liée non plus à la lumière - comme l'étaient le vorticisme et l'imagisme - mais à la nuit. Cependant, dès les années 1930, le « modernisme nocturne » défini par Transition est à son tour balayé par une nouvelle avant-garde diurne politiquement engagée, que la revue contribue à constituer. En perte de légitimité après la deuxième guerre mondiale et oublié depuis, le « modernisme nocturne » de Transition a cependant participé à la formation de nombreux écrivains, parmi lesquels William Carlos Williams, Nathanael West, Hart Crane ou James Joyce.
Entre le modernisme historique de ses aînés et l'avant-gardisme politique d'une partie de ses successeurs, Transition définit ainsi un courant moderniste aussi riche que méconnu.
Dans les pages de la revue émerge en outre une avant-garde anglo-américaine surréaliste riche et cohérente, liée non plus à la lumière - comme l'étaient le vorticisme et l'imagisme - mais à la nuit. Cependant, dès les années 1930, le « modernisme nocturne » défini par Transition est à son tour balayé par une nouvelle avant-garde diurne politiquement engagée, que la revue contribue à constituer. En perte de légitimité après la deuxième guerre mondiale et oublié depuis, le « modernisme nocturne » de Transition a cependant participé à la formation de nombreux écrivains, parmi lesquels William Carlos Williams, Nathanael West, Hart Crane ou James Joyce.
Entre le modernisme historique de ses aînés et l'avant-gardisme politique d'une partie de ses successeurs, Transition définit ainsi un courant moderniste aussi riche que méconnu.
À la croisée des chemins entre littérature et histoire des idées, cet ouvrage met en lumière le rôle de la revue Transition dans une redéfinition du modernisme historique à la fin des années 1920 et dans les années 1930. Face à l'effondrement de l'avant-garde anglo-américaine dans les années 1920, Transition organise la relève. Sans rejeter les avancées du modernisme historique, elle donne naissance à un nouveau courant, tardif et minoritaire, caractérisé par la dilution de l'esprit avant-gardiste, par des difficultés à former des groupes artistiques et par une exacerbation formaliste.
Dans les pages de la revue émerge en outre une avant-garde anglo-américaine surréaliste riche et cohérente, liée non plus à la lumière - comme l'étaient le vorticisme et l'imagisme - mais à la nuit. Cependant, dès les années 1930, le « modernisme nocturne » défini par Transition est à son tour balayé par une nouvelle avant-garde diurne politiquement engagée, que la revue contribue à constituer. En perte de légitimité après la deuxième guerre mondiale et oublié depuis, le « modernisme nocturne » de Transition a cependant participé à la formation de nombreux écrivains, parmi lesquels William Carlos Williams, Nathanael West, Hart Crane ou James Joyce.
Entre le modernisme historique de ses aînés et l'avant-gardisme politique d'une partie de ses successeurs, Transition définit ainsi un courant moderniste aussi riche que méconnu.
Dans les pages de la revue émerge en outre une avant-garde anglo-américaine surréaliste riche et cohérente, liée non plus à la lumière - comme l'étaient le vorticisme et l'imagisme - mais à la nuit. Cependant, dès les années 1930, le « modernisme nocturne » défini par Transition est à son tour balayé par une nouvelle avant-garde diurne politiquement engagée, que la revue contribue à constituer. En perte de légitimité après la deuxième guerre mondiale et oublié depuis, le « modernisme nocturne » de Transition a cependant participé à la formation de nombreux écrivains, parmi lesquels William Carlos Williams, Nathanael West, Hart Crane ou James Joyce.
Entre le modernisme historique de ses aînés et l'avant-gardisme politique d'une partie de ses successeurs, Transition définit ainsi un courant moderniste aussi riche que méconnu.




