La résurrection de Rocambole. Rocambole V - Tome II

Par : Ponson DU TERRAIL
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  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-37463-854-6
  • EAN9782374638546
  • Date de parution04/02/2021
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurLa Gibecière à Mots

Résumé

Pierre-Alexis Ponson du Terrail (1829-1871) "Il y avait trois jours que M. le baron Philippe de Morlux n'avait pas vu son frère Karle. Il y en avait cinq qu'il n'avait eu de nouvelles de son fils Agénor. Le baron était en proie à une vive inquiétude. Cependant, comme toutes les natures faibles qui redoutent le danger et n'osent aller à sa rencontre, il hésitait à envoyer chez le vicomte. Il hésitait plus encore à répondre à sa belle-mère qui n'avait pas vu Agénor, bien que celui-ci fût parti pour Rennes.
Enfin, le matin du quatrième jour, comme M. de Morlux, qui ne pouvait encore quitter son lit, demandait ses journaux, le valet de chambre les lui apporta en disant : - Si Monsieur le baron veut lire le journal du soir, il y trouvera une chose intéressante, et dont tout le monde parle depuis hier soir dans Paris. - Qu'est-ce que c'est ? demanda le baron avec indifférence. - C'est une révolte à Saint-Lazare, monsieur.
M. de Morlux tressaillit à ce nom, puis il congédia le valet et, quand ce dernier fut parti, il s'empara du journal et le parcourut avidement. Son frère Karle l'avait trop bien tenu au courant, pour qu'il ne reconnût pas aussitôt dans la fille A..., cette malheureuse enfant de sa race, arrêtée avec des voleuses et jetée en prison. Et le journal disait que la fille A... était morte ! Morte, Antoinette ! c'est-à-dire morte assassinée...
et assassinée par les empoisonneurs de sa mère. M. de Morlux avait été toute sa vie, par faiblesse et par égoïsme, l'instrument de cet homme implacable qu'on appelait le vicomte Karle. Toute sa vie il avait subi la volonté et le joug de fer de son frère. Quelquefois, cependant, il avait essayé de se révolter ; quelquefois un sentiment honnête était descendu dans son cour torturé. Mais un éclat de rire de Karle avait étouffé ce sentiment." Tome II
Pierre-Alexis Ponson du Terrail (1829-1871) "Il y avait trois jours que M. le baron Philippe de Morlux n'avait pas vu son frère Karle. Il y en avait cinq qu'il n'avait eu de nouvelles de son fils Agénor. Le baron était en proie à une vive inquiétude. Cependant, comme toutes les natures faibles qui redoutent le danger et n'osent aller à sa rencontre, il hésitait à envoyer chez le vicomte. Il hésitait plus encore à répondre à sa belle-mère qui n'avait pas vu Agénor, bien que celui-ci fût parti pour Rennes.
Enfin, le matin du quatrième jour, comme M. de Morlux, qui ne pouvait encore quitter son lit, demandait ses journaux, le valet de chambre les lui apporta en disant : - Si Monsieur le baron veut lire le journal du soir, il y trouvera une chose intéressante, et dont tout le monde parle depuis hier soir dans Paris. - Qu'est-ce que c'est ? demanda le baron avec indifférence. - C'est une révolte à Saint-Lazare, monsieur.
M. de Morlux tressaillit à ce nom, puis il congédia le valet et, quand ce dernier fut parti, il s'empara du journal et le parcourut avidement. Son frère Karle l'avait trop bien tenu au courant, pour qu'il ne reconnût pas aussitôt dans la fille A..., cette malheureuse enfant de sa race, arrêtée avec des voleuses et jetée en prison. Et le journal disait que la fille A... était morte ! Morte, Antoinette ! c'est-à-dire morte assassinée...
et assassinée par les empoisonneurs de sa mère. M. de Morlux avait été toute sa vie, par faiblesse et par égoïsme, l'instrument de cet homme implacable qu'on appelait le vicomte Karle. Toute sa vie il avait subi la volonté et le joug de fer de son frère. Quelquefois, cependant, il avait essayé de se révolter ; quelquefois un sentiment honnête était descendu dans son cour torturé. Mais un éclat de rire de Karle avait étouffé ce sentiment." Tome II
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