La république à l'école des sans-papiers. Trajectoires et devenir de sans-papiers régularisés
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- Nombre de pages286
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-21895-6
- EAN9782296218956
- Date de parution01/01/2009
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille11 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Les sans-papiers occupent souvent le devant de la scène politique et médiatique. Aux objectifs chiffrés d'expulsions gouvernementaux, répondent les luttes pour la visibilité sociale et pour la régularisation globale. Mais qui sont ces sans-papiers? Qu'est-ce qu'une vie de sans-papiers? Comment survivent-ils dans la précarité absolue qui leur est imposée? Quels sont les effets d'une telle vie sur les trajectoires et les rapports au monde ? Ce sont ces questions que le groupe de recherche du Comité des Sans-Papiers 59 (CSP59) a explorées à travers l'étude de plusieurs centaines de dossiers et la réalisation de plusieurs dizaines d'interviews.
L'étude bat en brèche des idées reçues, en faisant la démonstration que "toute la misère du monde" ne souhaite pas et ne peut pas venir s'installer en France. Les motivations du choix de la France comme pays d'accueil mentionnent une "connaissance de la France", ancienne puissance coloniale. C'est donc par proximité culturelle qu'est choisie cette destination. Tous les anciens sans-papiers que nous avons rencontrés sont durablement marqués par cette période de leur vie où ils ont été sans aucun statut légal.
De manière unanime, la peur permanente et la précarité absolue sont apparues systématiquement pour décrire leur quotidienneté. Prendre la mesure de ce qui se révèle dans la précarité maintenue de ces humains venus d'ailleurs suppose d'interroger la République dans ses fondements. La déclaration des droits de l'homme et du citoyen garde-t-elle encore aujourd'hui toute sa validité? Les travailleurs à peau blanche peuvent-ils s'élever là où ceux d'autres races sont marqués au fer rouge? Notre étude montre que les étrangers sont, au pays berceau des droits de l'homme, des non-citoyens.
Comme l'avaient pressenti certains esprits au début de la Révolution, la façon dont une société traite ses non-citoyens est l'aune qui permet de mesurer le respect des droits fondamentaux. La lutte des sans-papiers est de ce point de vue une école pour la République.
L'étude bat en brèche des idées reçues, en faisant la démonstration que "toute la misère du monde" ne souhaite pas et ne peut pas venir s'installer en France. Les motivations du choix de la France comme pays d'accueil mentionnent une "connaissance de la France", ancienne puissance coloniale. C'est donc par proximité culturelle qu'est choisie cette destination. Tous les anciens sans-papiers que nous avons rencontrés sont durablement marqués par cette période de leur vie où ils ont été sans aucun statut légal.
De manière unanime, la peur permanente et la précarité absolue sont apparues systématiquement pour décrire leur quotidienneté. Prendre la mesure de ce qui se révèle dans la précarité maintenue de ces humains venus d'ailleurs suppose d'interroger la République dans ses fondements. La déclaration des droits de l'homme et du citoyen garde-t-elle encore aujourd'hui toute sa validité? Les travailleurs à peau blanche peuvent-ils s'élever là où ceux d'autres races sont marqués au fer rouge? Notre étude montre que les étrangers sont, au pays berceau des droits de l'homme, des non-citoyens.
Comme l'avaient pressenti certains esprits au début de la Révolution, la façon dont une société traite ses non-citoyens est l'aune qui permet de mesurer le respect des droits fondamentaux. La lutte des sans-papiers est de ce point de vue une école pour la République.
Les sans-papiers occupent souvent le devant de la scène politique et médiatique. Aux objectifs chiffrés d'expulsions gouvernementaux, répondent les luttes pour la visibilité sociale et pour la régularisation globale. Mais qui sont ces sans-papiers? Qu'est-ce qu'une vie de sans-papiers? Comment survivent-ils dans la précarité absolue qui leur est imposée? Quels sont les effets d'une telle vie sur les trajectoires et les rapports au monde ? Ce sont ces questions que le groupe de recherche du Comité des Sans-Papiers 59 (CSP59) a explorées à travers l'étude de plusieurs centaines de dossiers et la réalisation de plusieurs dizaines d'interviews.
L'étude bat en brèche des idées reçues, en faisant la démonstration que "toute la misère du monde" ne souhaite pas et ne peut pas venir s'installer en France. Les motivations du choix de la France comme pays d'accueil mentionnent une "connaissance de la France", ancienne puissance coloniale. C'est donc par proximité culturelle qu'est choisie cette destination. Tous les anciens sans-papiers que nous avons rencontrés sont durablement marqués par cette période de leur vie où ils ont été sans aucun statut légal.
De manière unanime, la peur permanente et la précarité absolue sont apparues systématiquement pour décrire leur quotidienneté. Prendre la mesure de ce qui se révèle dans la précarité maintenue de ces humains venus d'ailleurs suppose d'interroger la République dans ses fondements. La déclaration des droits de l'homme et du citoyen garde-t-elle encore aujourd'hui toute sa validité? Les travailleurs à peau blanche peuvent-ils s'élever là où ceux d'autres races sont marqués au fer rouge? Notre étude montre que les étrangers sont, au pays berceau des droits de l'homme, des non-citoyens.
Comme l'avaient pressenti certains esprits au début de la Révolution, la façon dont une société traite ses non-citoyens est l'aune qui permet de mesurer le respect des droits fondamentaux. La lutte des sans-papiers est de ce point de vue une école pour la République.
L'étude bat en brèche des idées reçues, en faisant la démonstration que "toute la misère du monde" ne souhaite pas et ne peut pas venir s'installer en France. Les motivations du choix de la France comme pays d'accueil mentionnent une "connaissance de la France", ancienne puissance coloniale. C'est donc par proximité culturelle qu'est choisie cette destination. Tous les anciens sans-papiers que nous avons rencontrés sont durablement marqués par cette période de leur vie où ils ont été sans aucun statut légal.
De manière unanime, la peur permanente et la précarité absolue sont apparues systématiquement pour décrire leur quotidienneté. Prendre la mesure de ce qui se révèle dans la précarité maintenue de ces humains venus d'ailleurs suppose d'interroger la République dans ses fondements. La déclaration des droits de l'homme et du citoyen garde-t-elle encore aujourd'hui toute sa validité? Les travailleurs à peau blanche peuvent-ils s'élever là où ceux d'autres races sont marqués au fer rouge? Notre étude montre que les étrangers sont, au pays berceau des droits de l'homme, des non-citoyens.
Comme l'avaient pressenti certains esprits au début de la Révolution, la façon dont une société traite ses non-citoyens est l'aune qui permet de mesurer le respect des droits fondamentaux. La lutte des sans-papiers est de ce point de vue une école pour la République.