La relation amoureuse. Analyse sociologique du roman sentimental moderne

Par : Bruno Péquignot

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  • Nombre de pages208
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-23892-0
  • EAN9782296238923
  • Date de parution01/01/1985
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille6 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'amour est un thème fréquent de la littérature, du cinéma et des médias en général. Chaque mois, les journaux, la télévision, etc., font état de sondages, d'enquêtes concernant les comportements amoureux des Français, c'est dire l'importance sociale (et sociologique) de cette relation, trop souvent cantonnée à sa dimension psychologique. Dans cette recherche, c'est le roman sentimental moderne (Harlequin, Duo) qui a servi de base d'analyse de la relation amoureuse.
Cette étude montre que les discours habituels sur le sexe, l'amour, etc., ne reflètent que très imparfaitement les comportements et les opinions des Français (es), si on accepte l'hypothèse que la consommation massive et durable de romans sentimentaux nous donne des indications fiables sur les rêves, les désirs de nos contemporain(e) s. Ce qui suppose qu'on dépasse l'indifférence ou le mépris qui caractérisent les attitudes les plus fréquentes face à cette littérature qui a le double " défaut " d'être populaire et féminine. Sous le fracas médiatique de la révolution sexuelle ou au contraire du " safer sex " (" sexualité aseptisée "), se cache tout simplement peut-être un désir de tendresse, de sentiments, de caresses, d'échange, de confiance mutuelle qui n'exclurait pas le sexe.
Le succès du roman sentimental est peut-être le signe qu'après trente ans de bouleversements (révolution sexuelle, contraception, féminisme, etc.), les femmes (et peut-être aussi les hommes) rêvent d'un couple nouveau qui réconcilierait tendresse et sexualité, travail des femmes et sentiments, amour et égalité. La question que le sociologue se pose à ce propos est de savoir si un tel programme n'est que l'effet d'une nostalgie a-historique, ou au contraire le signe, l'indice de changements dans les représentations collectives de l'amour et des rapports entre les sexes.
L'amour est un thème fréquent de la littérature, du cinéma et des médias en général. Chaque mois, les journaux, la télévision, etc., font état de sondages, d'enquêtes concernant les comportements amoureux des Français, c'est dire l'importance sociale (et sociologique) de cette relation, trop souvent cantonnée à sa dimension psychologique. Dans cette recherche, c'est le roman sentimental moderne (Harlequin, Duo) qui a servi de base d'analyse de la relation amoureuse.
Cette étude montre que les discours habituels sur le sexe, l'amour, etc., ne reflètent que très imparfaitement les comportements et les opinions des Français (es), si on accepte l'hypothèse que la consommation massive et durable de romans sentimentaux nous donne des indications fiables sur les rêves, les désirs de nos contemporain(e) s. Ce qui suppose qu'on dépasse l'indifférence ou le mépris qui caractérisent les attitudes les plus fréquentes face à cette littérature qui a le double " défaut " d'être populaire et féminine. Sous le fracas médiatique de la révolution sexuelle ou au contraire du " safer sex " (" sexualité aseptisée "), se cache tout simplement peut-être un désir de tendresse, de sentiments, de caresses, d'échange, de confiance mutuelle qui n'exclurait pas le sexe.
Le succès du roman sentimental est peut-être le signe qu'après trente ans de bouleversements (révolution sexuelle, contraception, féminisme, etc.), les femmes (et peut-être aussi les hommes) rêvent d'un couple nouveau qui réconcilierait tendresse et sexualité, travail des femmes et sentiments, amour et égalité. La question que le sociologue se pose à ce propos est de savoir si un tel programme n'est que l'effet d'une nostalgie a-historique, ou au contraire le signe, l'indice de changements dans les représentations collectives de l'amour et des rapports entre les sexes.