La reconnaissance, histoire européenne d'une idée. Suivi de Abolir les injustices, l'emporter sur le crime : retour sur les sources de la solidarité européenne
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- Nombre de pages216
- FormatePub
- ISBN978-2-07-283444-8
- EAN9782072834448
- Date de parution12/11/2020
- Protection num.Adobe DRM
- Taille614 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurEditions Gallimard
- TraducteurPierre Rusch
- TraducteurJulia Christ
Résumé
Le concept de "reconnaissance" est aujourd'hui essentiel à notre identité politique et culturelle : il recouvre des exigences aussi diverses que celles de se respecter mutuellement comme membres égaux d'une communauté de coopération ; de garantir une reconnaissance inconditionnelle à la singularité de l'autre ; ou de témoigner de considération aux minorités culturelles.
Or les cultures française, britannique et allemande divergent profondément dans leur façon de concevoir le sens et le contenu de la rencontre interhumaine.
Si, dans le contexte français, l'effort individuel pour acquérir un statut social ou une existence socialement assurée fait naître la crainte de la perte de soi, dans le contexte britannique, le besoin individuel d'approbation sociale dispose les sujets à exercer un contrôle moral sur eux-mêmes ; tandis que, dans le contexte germanophone, la nécessité où se trouve l'individu d'entrer dans une relation de reconnaissance réciproque ouvre la possibilité de l'autodétermination.
Axel Honneth s'interroge sur le lien qui existe entre les trois approches : ne font-elles qu'éclairer différemment le même phénomène de reconnaissance intersubjective, ou bien en révèlent-elles des aspects complémentaires qui, rassemblés, fourniraient une image plus complexe de ces processus ? La reconnaissance est suivi, en annexe, de "Abolir les injustices, l'emporter sur le crime : retour sur les souces de la solidarité européenne" (traduit de l'allemand par Julia Christ).
Si, dans le contexte français, l'effort individuel pour acquérir un statut social ou une existence socialement assurée fait naître la crainte de la perte de soi, dans le contexte britannique, le besoin individuel d'approbation sociale dispose les sujets à exercer un contrôle moral sur eux-mêmes ; tandis que, dans le contexte germanophone, la nécessité où se trouve l'individu d'entrer dans une relation de reconnaissance réciproque ouvre la possibilité de l'autodétermination.
Axel Honneth s'interroge sur le lien qui existe entre les trois approches : ne font-elles qu'éclairer différemment le même phénomène de reconnaissance intersubjective, ou bien en révèlent-elles des aspects complémentaires qui, rassemblés, fourniraient une image plus complexe de ces processus ? La reconnaissance est suivi, en annexe, de "Abolir les injustices, l'emporter sur le crime : retour sur les souces de la solidarité européenne" (traduit de l'allemand par Julia Christ).
Le concept de "reconnaissance" est aujourd'hui essentiel à notre identité politique et culturelle : il recouvre des exigences aussi diverses que celles de se respecter mutuellement comme membres égaux d'une communauté de coopération ; de garantir une reconnaissance inconditionnelle à la singularité de l'autre ; ou de témoigner de considération aux minorités culturelles.
Or les cultures française, britannique et allemande divergent profondément dans leur façon de concevoir le sens et le contenu de la rencontre interhumaine.
Si, dans le contexte français, l'effort individuel pour acquérir un statut social ou une existence socialement assurée fait naître la crainte de la perte de soi, dans le contexte britannique, le besoin individuel d'approbation sociale dispose les sujets à exercer un contrôle moral sur eux-mêmes ; tandis que, dans le contexte germanophone, la nécessité où se trouve l'individu d'entrer dans une relation de reconnaissance réciproque ouvre la possibilité de l'autodétermination.
Axel Honneth s'interroge sur le lien qui existe entre les trois approches : ne font-elles qu'éclairer différemment le même phénomène de reconnaissance intersubjective, ou bien en révèlent-elles des aspects complémentaires qui, rassemblés, fourniraient une image plus complexe de ces processus ? La reconnaissance est suivi, en annexe, de "Abolir les injustices, l'emporter sur le crime : retour sur les souces de la solidarité européenne" (traduit de l'allemand par Julia Christ).
Si, dans le contexte français, l'effort individuel pour acquérir un statut social ou une existence socialement assurée fait naître la crainte de la perte de soi, dans le contexte britannique, le besoin individuel d'approbation sociale dispose les sujets à exercer un contrôle moral sur eux-mêmes ; tandis que, dans le contexte germanophone, la nécessité où se trouve l'individu d'entrer dans une relation de reconnaissance réciproque ouvre la possibilité de l'autodétermination.
Axel Honneth s'interroge sur le lien qui existe entre les trois approches : ne font-elles qu'éclairer différemment le même phénomène de reconnaissance intersubjective, ou bien en révèlent-elles des aspects complémentaires qui, rassemblés, fourniraient une image plus complexe de ces processus ? La reconnaissance est suivi, en annexe, de "Abolir les injustices, l'emporter sur le crime : retour sur les souces de la solidarité européenne" (traduit de l'allemand par Julia Christ).