La récidive. Révolution russe, révolution chinoise
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- Nombre de pages528
- FormatePub
- ISBN978-2-07-256539-7
- EAN9782072565397
- Date de parution23/10/2014
- Protection num.Adobe DRM
- Taille1 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurEditions Gallimard
Résumé
L'accession de la Chine au rang de deuxième puissance économique mondiale confère une meilleure image à la révolution chinoise qu'à la russe. Elles ont pourtant presque tout en commun : la révolution chinoise a d'abord été une copie conforme de l'autre, Mao Tsé-toung ne connaissant guère le marxisme qu'à travers la vulgate de Staline. Puis il a pris conscience moins des vices de son modèle que de son inadaptation à un pays surpeuplé du tiers-monde.
Mais au lieu de corriger le modèle, il a prétendu aller plus loin et plus vite dans le même sens.
À la différence de la réplique d'un séisme, d'ordinaire moins catastrophique, le Grand Bond en avant est une réplique aggravée du premier plan quinquennal soviétique (1929-1933), conçu en fonction d'une fin rêvée sans tenir compte des possibilités. Et c'est en tournant le dos à la révolution que la Chine se développe à vive allure. Finalement, le panorama que fait ressortir Lucien Bianco de son étude est assez similaire : système politique, surexploitation de la paysannerie, entraînant les deux plus grandes famines du siècle, mise au pas des intellectuels, répression, camps.
La comparaison entre Staline et Mao qui couronne le tableau le conduit à remonter jusqu'à Lénine et à faire sien le constat d'un historien chinois : "Autant que possible, le mieux est d'éviter de recourir aux révolutions."
À la différence de la réplique d'un séisme, d'ordinaire moins catastrophique, le Grand Bond en avant est une réplique aggravée du premier plan quinquennal soviétique (1929-1933), conçu en fonction d'une fin rêvée sans tenir compte des possibilités. Et c'est en tournant le dos à la révolution que la Chine se développe à vive allure. Finalement, le panorama que fait ressortir Lucien Bianco de son étude est assez similaire : système politique, surexploitation de la paysannerie, entraînant les deux plus grandes famines du siècle, mise au pas des intellectuels, répression, camps.
La comparaison entre Staline et Mao qui couronne le tableau le conduit à remonter jusqu'à Lénine et à faire sien le constat d'un historien chinois : "Autant que possible, le mieux est d'éviter de recourir aux révolutions."
L'accession de la Chine au rang de deuxième puissance économique mondiale confère une meilleure image à la révolution chinoise qu'à la russe. Elles ont pourtant presque tout en commun : la révolution chinoise a d'abord été une copie conforme de l'autre, Mao Tsé-toung ne connaissant guère le marxisme qu'à travers la vulgate de Staline. Puis il a pris conscience moins des vices de son modèle que de son inadaptation à un pays surpeuplé du tiers-monde.
Mais au lieu de corriger le modèle, il a prétendu aller plus loin et plus vite dans le même sens.
À la différence de la réplique d'un séisme, d'ordinaire moins catastrophique, le Grand Bond en avant est une réplique aggravée du premier plan quinquennal soviétique (1929-1933), conçu en fonction d'une fin rêvée sans tenir compte des possibilités. Et c'est en tournant le dos à la révolution que la Chine se développe à vive allure. Finalement, le panorama que fait ressortir Lucien Bianco de son étude est assez similaire : système politique, surexploitation de la paysannerie, entraînant les deux plus grandes famines du siècle, mise au pas des intellectuels, répression, camps.
La comparaison entre Staline et Mao qui couronne le tableau le conduit à remonter jusqu'à Lénine et à faire sien le constat d'un historien chinois : "Autant que possible, le mieux est d'éviter de recourir aux révolutions."
À la différence de la réplique d'un séisme, d'ordinaire moins catastrophique, le Grand Bond en avant est une réplique aggravée du premier plan quinquennal soviétique (1929-1933), conçu en fonction d'une fin rêvée sans tenir compte des possibilités. Et c'est en tournant le dos à la révolution que la Chine se développe à vive allure. Finalement, le panorama que fait ressortir Lucien Bianco de son étude est assez similaire : système politique, surexploitation de la paysannerie, entraînant les deux plus grandes famines du siècle, mise au pas des intellectuels, répression, camps.
La comparaison entre Staline et Mao qui couronne le tableau le conduit à remonter jusqu'à Lénine et à faire sien le constat d'un historien chinois : "Autant que possible, le mieux est d'éviter de recourir aux révolutions."