La RAF. Vie quotidienne d'un groupe terroriste dans l'Allemagne des années 1970
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- Nombre de pages182
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-21880-2
- EAN9782296218802
- Date de parution01/03/2009
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille4 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Pour réaliser ce petit ouvrage, l'auteur s'est entretenue avec d'anciens membres de la Fraction armée rouge et avec quelques-uns de leurs proches, acteurs de la scène berlinoise. Ces échanges sont restitués au plus près des propos recueillis : " On était très clos aux gens, que ce soit dans l'appartement, au supermarché ou dans la rue. On était clos à cette société qu'on voulait combattre... C'était une manière d'établir une barrière.
D'une certaine manière on était normal. On se concevait comme une armée politique, comme une armée normale, comme des soldats face à l'ennemi. Sauf que l'ennemi c'était le monde entier... Oui, c'était le problème de cet habillage militaire. Le problème était de rendre tout ce qui était normal anormal, d'en faire un autre monde, une chose toute autre. " Des dires d'experts (psychiatres, avocats) sont mis en regard de ce verbatim.
Ce texte constitue simplement un matériau original qui se veut très à plat et libre de toute interprétation, un document où puiser...
D'une certaine manière on était normal. On se concevait comme une armée politique, comme une armée normale, comme des soldats face à l'ennemi. Sauf que l'ennemi c'était le monde entier... Oui, c'était le problème de cet habillage militaire. Le problème était de rendre tout ce qui était normal anormal, d'en faire un autre monde, une chose toute autre. " Des dires d'experts (psychiatres, avocats) sont mis en regard de ce verbatim.
Ce texte constitue simplement un matériau original qui se veut très à plat et libre de toute interprétation, un document où puiser...
Pour réaliser ce petit ouvrage, l'auteur s'est entretenue avec d'anciens membres de la Fraction armée rouge et avec quelques-uns de leurs proches, acteurs de la scène berlinoise. Ces échanges sont restitués au plus près des propos recueillis : " On était très clos aux gens, que ce soit dans l'appartement, au supermarché ou dans la rue. On était clos à cette société qu'on voulait combattre... C'était une manière d'établir une barrière.
D'une certaine manière on était normal. On se concevait comme une armée politique, comme une armée normale, comme des soldats face à l'ennemi. Sauf que l'ennemi c'était le monde entier... Oui, c'était le problème de cet habillage militaire. Le problème était de rendre tout ce qui était normal anormal, d'en faire un autre monde, une chose toute autre. " Des dires d'experts (psychiatres, avocats) sont mis en regard de ce verbatim.
Ce texte constitue simplement un matériau original qui se veut très à plat et libre de toute interprétation, un document où puiser...
D'une certaine manière on était normal. On se concevait comme une armée politique, comme une armée normale, comme des soldats face à l'ennemi. Sauf que l'ennemi c'était le monde entier... Oui, c'était le problème de cet habillage militaire. Le problème était de rendre tout ce qui était normal anormal, d'en faire un autre monde, une chose toute autre. " Des dires d'experts (psychiatres, avocats) sont mis en regard de ce verbatim.
Ce texte constitue simplement un matériau original qui se veut très à plat et libre de toute interprétation, un document où puiser...