La question religieuse au XXIe siècle. Géopolitique et crise de la postmodernité
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- Nombre de pages228
- FormatePub
- ISBN978-2-7071-6161-1
- EAN9782707161611
- Date de parution12/03/2015
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille845 Ko
- ÉditeurLa Découverte
Résumé
Retour du religieux ? On assiste davantage à un "recours" au religieux au service d'intérêts économiques et politiques fort profanes. Une analyse décapante de Georges Corm.
Depuis la fin du XXe siècle, la géopolitique mondiale, nous répète-t-on, serait traversée par le " retour du religieux ", devenu la principale clé de compréhension des bouleversements du monde postmoderne. C'est à ce credo que s'attaque Georges Corm dans ce livre stimulant.
Il y analyse les ressorts philosophiques et politiques de cette représentation du monde, issue de la pensée antirévolutionnaire postmoderne, qui nourrit notamment l'action des néoconservateurs américains. L'irruption du religieux dans le champ politique ne s'explique pas par une résurrection des identités religieuses que les Lumières auraient gommées. Prolongeant les analyses de Hannah Arendt, il décrit la crise de légitimité des vieilles démocraties, minées par les effets de la globalisation économique et financière.
Une crise qui affecte aussi les trois monothéismes, juif, chrétien et musulman, et contribue à produire les extrémismes religieux. Pour Georges Corm, enfin, l'archéologie des violences modernes n'est pas à rechercher dans la Révolution française et la " Terreur ", mais bien plutôt dans l'Inquisition et le long siècle des guerres de religion en Europe. C'est donc moins à un " retour du religieux " que l'on assiste qu'à un recours au religieux au service d'intérêts économiques et politiques fort profanes.
Il y analyse les ressorts philosophiques et politiques de cette représentation du monde, issue de la pensée antirévolutionnaire postmoderne, qui nourrit notamment l'action des néoconservateurs américains. L'irruption du religieux dans le champ politique ne s'explique pas par une résurrection des identités religieuses que les Lumières auraient gommées. Prolongeant les analyses de Hannah Arendt, il décrit la crise de légitimité des vieilles démocraties, minées par les effets de la globalisation économique et financière.
Une crise qui affecte aussi les trois monothéismes, juif, chrétien et musulman, et contribue à produire les extrémismes religieux. Pour Georges Corm, enfin, l'archéologie des violences modernes n'est pas à rechercher dans la Révolution française et la " Terreur ", mais bien plutôt dans l'Inquisition et le long siècle des guerres de religion en Europe. C'est donc moins à un " retour du religieux " que l'on assiste qu'à un recours au religieux au service d'intérêts économiques et politiques fort profanes.
Retour du religieux ? On assiste davantage à un "recours" au religieux au service d'intérêts économiques et politiques fort profanes. Une analyse décapante de Georges Corm.
Depuis la fin du XXe siècle, la géopolitique mondiale, nous répète-t-on, serait traversée par le " retour du religieux ", devenu la principale clé de compréhension des bouleversements du monde postmoderne. C'est à ce credo que s'attaque Georges Corm dans ce livre stimulant.
Il y analyse les ressorts philosophiques et politiques de cette représentation du monde, issue de la pensée antirévolutionnaire postmoderne, qui nourrit notamment l'action des néoconservateurs américains. L'irruption du religieux dans le champ politique ne s'explique pas par une résurrection des identités religieuses que les Lumières auraient gommées. Prolongeant les analyses de Hannah Arendt, il décrit la crise de légitimité des vieilles démocraties, minées par les effets de la globalisation économique et financière.
Une crise qui affecte aussi les trois monothéismes, juif, chrétien et musulman, et contribue à produire les extrémismes religieux. Pour Georges Corm, enfin, l'archéologie des violences modernes n'est pas à rechercher dans la Révolution française et la " Terreur ", mais bien plutôt dans l'Inquisition et le long siècle des guerres de religion en Europe. C'est donc moins à un " retour du religieux " que l'on assiste qu'à un recours au religieux au service d'intérêts économiques et politiques fort profanes.
Il y analyse les ressorts philosophiques et politiques de cette représentation du monde, issue de la pensée antirévolutionnaire postmoderne, qui nourrit notamment l'action des néoconservateurs américains. L'irruption du religieux dans le champ politique ne s'explique pas par une résurrection des identités religieuses que les Lumières auraient gommées. Prolongeant les analyses de Hannah Arendt, il décrit la crise de légitimité des vieilles démocraties, minées par les effets de la globalisation économique et financière.
Une crise qui affecte aussi les trois monothéismes, juif, chrétien et musulman, et contribue à produire les extrémismes religieux. Pour Georges Corm, enfin, l'archéologie des violences modernes n'est pas à rechercher dans la Révolution française et la " Terreur ", mais bien plutôt dans l'Inquisition et le long siècle des guerres de religion en Europe. C'est donc moins à un " retour du religieux " que l'on assiste qu'à un recours au religieux au service d'intérêts économiques et politiques fort profanes.