La peur a-t-elle tué nos libertés ?

Par : Annabelle Pena

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages448
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-38284-075-7
  • EAN9782382840757
  • Date de parution16/03/2022
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille6 Mo
  • Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
  • ÉditeurÉditions des Équateurs

Résumé

Avec l'enracinement de l'état d'urgence, la République a endossé les caractéristiques d'un régime sécuritaire entravant les droits légitimes de chacun dans une proportion que la France n'avait jamais connue, ni en temps de paix ni même en temps de crise. Loin du gouvernement modéré de Montesquieu, l'État a jeté un pont entre la culture de la peur et l'exercice du pouvoir. Notre démocratie est incontestablement en danger si elle laisse la peur dominer l'espace public : un tel sentiment pervertit les perceptions humaines, annihile tout discernement éclairé et asservit les esprits.
Parallèlement, la mondialisation a rebattu les cartes du Vieux Monde ; elle oblige à penser à travers des phénomènes de masse. La société se délite sous le joug des revendications de l'individu qui aspire à être le seul maître de son destin. La fragilité du pacte social témoigne de son inadaptation à la réalité. Il faut donc le renégocier. Et réfléchir de toute urgence à ce qui pousse le citoyen à maintenir son destin uni à celui du corps social.
Plutôt que de coller des rustines sur un système qui se meurt, n'est-il pas temps de remettre la Constitution - seule garante d'un idéal politique - au cour de notre démocratie ?
Avec l'enracinement de l'état d'urgence, la République a endossé les caractéristiques d'un régime sécuritaire entravant les droits légitimes de chacun dans une proportion que la France n'avait jamais connue, ni en temps de paix ni même en temps de crise. Loin du gouvernement modéré de Montesquieu, l'État a jeté un pont entre la culture de la peur et l'exercice du pouvoir. Notre démocratie est incontestablement en danger si elle laisse la peur dominer l'espace public : un tel sentiment pervertit les perceptions humaines, annihile tout discernement éclairé et asservit les esprits.
Parallèlement, la mondialisation a rebattu les cartes du Vieux Monde ; elle oblige à penser à travers des phénomènes de masse. La société se délite sous le joug des revendications de l'individu qui aspire à être le seul maître de son destin. La fragilité du pacte social témoigne de son inadaptation à la réalité. Il faut donc le renégocier. Et réfléchir de toute urgence à ce qui pousse le citoyen à maintenir son destin uni à celui du corps social.
Plutôt que de coller des rustines sur un système qui se meurt, n'est-il pas temps de remettre la Constitution - seule garante d'un idéal politique - au cour de notre démocratie ?