La permanence de l'extraordinaire. Fiscalité, pouvoirs et monde social en Allemagne aux XVIIe - XVIIIe siècles

Par : Rachel Renault
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  • Nombre de pages390
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-351-0447-4
  • EAN9791035104474
  • Date de parution14/10/2020
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurEditions de la Sorbonne

Résumé

Cet ouvrage ne propose pas une histoire de la fiscalité : il examine les conflits qui entourent le paiement de l'impôt d'Empire dans le Saint-Empire romain germanique aux xviie et xviiie siècles. Au coeur de l'analyse se trouvent les ressorts de la construction spatiale et sociale du pouvoir, le consentement à la soumission et son refus. En suivant l'impôt, on découvre un fourmillement de relations de pouvoir, leur proclamation et leur renégociation permanentes.

Car la fiscalité n'est pas un simple transfert d'argent : vecteur de l'ordonnancement du monde social, prérogative régalienne et instrument d'affirmation du pouvoir, elle est au cour du maintien de l'ordre social et politique. Mais elle est également vecteur de contestation, et à travers son refus s'élaborent des espaces d'émancipation et des pratiques de participation politique, par la révolte et la procédure judiciaire.

Du simple contribuable jusqu'au prince d'Empire, l'impôt permet de tracer le réseau des allégeances et des dépendances, la proclamation de la supériorité et la contestation de l'infériorité. L'impôt d'Empire est donc un poste d'observation de la manière dont le monde social tient et se maintient, dans une Allemagne marquée par la persistance de formes de pouvoir surprenantes, bien éloignées de l'idéal type de l'État « moderne ».

Cet ouvrage ne propose pas une histoire de la fiscalité : il examine les conflits qui entourent le paiement de l'impôt d'Empire dans le Saint-Empire romain germanique aux xviie et xviiie siècles. Au coeur de l'analyse se trouvent les ressorts de la construction spatiale et sociale du pouvoir, le consentement à la soumission et son refus. En suivant l'impôt, on découvre un fourmillement de relations de pouvoir, leur proclamation et leur renégociation permanentes.

Car la fiscalité n'est pas un simple transfert d'argent : vecteur de l'ordonnancement du monde social, prérogative régalienne et instrument d'affirmation du pouvoir, elle est au cour du maintien de l'ordre social et politique. Mais elle est également vecteur de contestation, et à travers son refus s'élaborent des espaces d'émancipation et des pratiques de participation politique, par la révolte et la procédure judiciaire.

Du simple contribuable jusqu'au prince d'Empire, l'impôt permet de tracer le réseau des allégeances et des dépendances, la proclamation de la supériorité et la contestation de l'infériorité. L'impôt d'Empire est donc un poste d'observation de la manière dont le monde social tient et se maintient, dans une Allemagne marquée par la persistance de formes de pouvoir surprenantes, bien éloignées de l'idéal type de l'État « moderne ».