La pensée anti-68. Essai sur les origines d'une restauration intellectuelle
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages499
- FormatePub
- ISBN978-2-348-06137-0
- EAN9782348061370
- Date de parution07/05/2020
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurLa Découverte
Résumé
Une brillante plongée aux sources du discours anti-68, long travail de sape qui a présidé aux grands bouleversements des années 1980 et à la " restauration " intellectuelle et politique en cours.
La haine de Mai 68 est devenue un thème à la mode. Le slogan de Nicolas Sarkozy, lors de la campagne présidentielle de 2007, sur l'indispensable liquidation du legs de 68, ne doit donc pas être réduit à un propos de campagne.
Il s'appuie en réalité sur un travail idéologique qui a commencé dès les lendemains des événements et qui s'est poursuivi de commémoration en commémoration, jusqu'à devenir une vulgate à la fin des années 1990. Faut-il voir, dans cette fièvre anti-68, une simple " rhétorique réactionnaire " ? Quelles en sont les origines ? Quarante après, Mai 68 méritait-il de tels réquisitoires ? Pour répondre à ces questions, ce livre reconstitue la généalogie intellectuelle de ce discours.
L'auteur montre ainsi comment Mai 68 n'a cessé d'être attaqué depuis des bords politiques opposés, de la droite extrême à la gauche communiste. Il souligne aussi que ce long procès s'est accompagné de profondes mutations dans le monde intellectuel, marqué par une contre-offensive libérale et conservatrice, une réaffirmation de " l'humanisme " et un retour au mythe républicain. Il montre enfin que cette entreprise de liquidation, justifiant un retour à des positions conservatrices, s'est accomplie à partir d'interprétations erronées de Mai 68.
La Pensée anti-68 offre ainsi, pour la première fois, une discussion d'ensemble de tout un pan de la pensée française qui a voulu tourner la page des " maîtres à penser " des années 1960.
Il s'appuie en réalité sur un travail idéologique qui a commencé dès les lendemains des événements et qui s'est poursuivi de commémoration en commémoration, jusqu'à devenir une vulgate à la fin des années 1990. Faut-il voir, dans cette fièvre anti-68, une simple " rhétorique réactionnaire " ? Quelles en sont les origines ? Quarante après, Mai 68 méritait-il de tels réquisitoires ? Pour répondre à ces questions, ce livre reconstitue la généalogie intellectuelle de ce discours.
L'auteur montre ainsi comment Mai 68 n'a cessé d'être attaqué depuis des bords politiques opposés, de la droite extrême à la gauche communiste. Il souligne aussi que ce long procès s'est accompagné de profondes mutations dans le monde intellectuel, marqué par une contre-offensive libérale et conservatrice, une réaffirmation de " l'humanisme " et un retour au mythe républicain. Il montre enfin que cette entreprise de liquidation, justifiant un retour à des positions conservatrices, s'est accomplie à partir d'interprétations erronées de Mai 68.
La Pensée anti-68 offre ainsi, pour la première fois, une discussion d'ensemble de tout un pan de la pensée française qui a voulu tourner la page des " maîtres à penser " des années 1960.
Une brillante plongée aux sources du discours anti-68, long travail de sape qui a présidé aux grands bouleversements des années 1980 et à la " restauration " intellectuelle et politique en cours.
La haine de Mai 68 est devenue un thème à la mode. Le slogan de Nicolas Sarkozy, lors de la campagne présidentielle de 2007, sur l'indispensable liquidation du legs de 68, ne doit donc pas être réduit à un propos de campagne.
Il s'appuie en réalité sur un travail idéologique qui a commencé dès les lendemains des événements et qui s'est poursuivi de commémoration en commémoration, jusqu'à devenir une vulgate à la fin des années 1990. Faut-il voir, dans cette fièvre anti-68, une simple " rhétorique réactionnaire " ? Quelles en sont les origines ? Quarante après, Mai 68 méritait-il de tels réquisitoires ? Pour répondre à ces questions, ce livre reconstitue la généalogie intellectuelle de ce discours.
L'auteur montre ainsi comment Mai 68 n'a cessé d'être attaqué depuis des bords politiques opposés, de la droite extrême à la gauche communiste. Il souligne aussi que ce long procès s'est accompagné de profondes mutations dans le monde intellectuel, marqué par une contre-offensive libérale et conservatrice, une réaffirmation de " l'humanisme " et un retour au mythe républicain. Il montre enfin que cette entreprise de liquidation, justifiant un retour à des positions conservatrices, s'est accomplie à partir d'interprétations erronées de Mai 68.
La Pensée anti-68 offre ainsi, pour la première fois, une discussion d'ensemble de tout un pan de la pensée française qui a voulu tourner la page des " maîtres à penser " des années 1960.
Il s'appuie en réalité sur un travail idéologique qui a commencé dès les lendemains des événements et qui s'est poursuivi de commémoration en commémoration, jusqu'à devenir une vulgate à la fin des années 1990. Faut-il voir, dans cette fièvre anti-68, une simple " rhétorique réactionnaire " ? Quelles en sont les origines ? Quarante après, Mai 68 méritait-il de tels réquisitoires ? Pour répondre à ces questions, ce livre reconstitue la généalogie intellectuelle de ce discours.
L'auteur montre ainsi comment Mai 68 n'a cessé d'être attaqué depuis des bords politiques opposés, de la droite extrême à la gauche communiste. Il souligne aussi que ce long procès s'est accompagné de profondes mutations dans le monde intellectuel, marqué par une contre-offensive libérale et conservatrice, une réaffirmation de " l'humanisme " et un retour au mythe républicain. Il montre enfin que cette entreprise de liquidation, justifiant un retour à des positions conservatrices, s'est accomplie à partir d'interprétations erronées de Mai 68.
La Pensée anti-68 offre ainsi, pour la première fois, une discussion d'ensemble de tout un pan de la pensée française qui a voulu tourner la page des " maîtres à penser " des années 1960.