Étrange roman que celui-ci. Tout y est pour faire un parfait roman foisonnant et passionnant. Pourtant ça n’a pas pris avec moi. Bizarrement j’ai eu du mal à y entrer. Le style est toujours aussi distingué, raffiné, (même si j’ai trouvé un peu longues et superflues les digressions en plein dialogues qui font perdre le fil), les descriptions de Séville sont envoûtantes, l’atmosphère est parfaitement rendue, les personnages sont eux aussi assez fouillés. Malgré toutes ces indéniables qualités, je n’ai pas perçu le “truc” qui m’aurait fait dévoré le livre. Je ne l’ai
trouvé ni haletant ni prenant. Il m’a manqué ce rythme qui fait qu’on ne lâche pas un livre avant d’en savoir plus. Certains personnages secondaires frisaient tout de même la caricature, et l’identité du pirate informatique est capillotracté comme pas permis. La fin va trop vite en comparaison du reste, très long. La Peau du tambour ne sera pas mon préféré de l’auteur.
Aspect inattendu de l'Eglise ...
Comme tout Perez-Reverte, un ouvrage foisonnant, dense, à l'intrigue très fouillée. Il révèle un aspect assez inattendu des services du Vatican. On ne le lâche pas !