La nuit de Diyarbakir. Etre Kurde en Turquie
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages184
- FormatPDF
- ISBN2-296-33901-8
- EAN9782296339019
- Date de parution01/01/1997
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille5 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
- AdaptateurDaniel Grin
- AdaptateurMonique Grin
- IllustrateurZülfükar Tak
Résumé
Militant pour la reconnaissance du peuple kurde, l'auteur n'a que 18 ans lorsqu'il est arrêté et torturé, ainsi que sa sueur. Il retrouve la liberté quinze mois plus tard, mais reste marqué par tout ce qu'il a subi. Ce livre est son témoignage sur la vie dans la sinistre prison de Diyarbakir. " Enfin, nous étions arrivés au parloir. Chacun se vit affecter l'une des dix cabines. Un second sous-off prit la relève- Même si vos visiteurs sont là, devant vous, vous attendrez mon signal pour leur parler.
Et au deuxième coup de sifflet, vous quitterez les cabines. (...) Rappelez-vous que vous ne devez pas parler de choses illégales, et qu'il est interdit de parler le kurde ! Vous devez tout le temps rester au garde-à-vous. Compris ? - Compris mon commandant ! Je ne tardai pas à apercevoir des écriteaux disposés à notre attention : "Parle turc, tu diras beaucoup de choses." Les salauds savaient très bien que la plupart de nos visiteurs ne parlaient pas le turc.
Cela ne leur suffisait pas de nous torturer à tout bout de champ ; il leur fallait faire souffrir aussi ceux qui venaient nous voir. "
Et au deuxième coup de sifflet, vous quitterez les cabines. (...) Rappelez-vous que vous ne devez pas parler de choses illégales, et qu'il est interdit de parler le kurde ! Vous devez tout le temps rester au garde-à-vous. Compris ? - Compris mon commandant ! Je ne tardai pas à apercevoir des écriteaux disposés à notre attention : "Parle turc, tu diras beaucoup de choses." Les salauds savaient très bien que la plupart de nos visiteurs ne parlaient pas le turc.
Cela ne leur suffisait pas de nous torturer à tout bout de champ ; il leur fallait faire souffrir aussi ceux qui venaient nous voir. "
Militant pour la reconnaissance du peuple kurde, l'auteur n'a que 18 ans lorsqu'il est arrêté et torturé, ainsi que sa sueur. Il retrouve la liberté quinze mois plus tard, mais reste marqué par tout ce qu'il a subi. Ce livre est son témoignage sur la vie dans la sinistre prison de Diyarbakir. " Enfin, nous étions arrivés au parloir. Chacun se vit affecter l'une des dix cabines. Un second sous-off prit la relève- Même si vos visiteurs sont là, devant vous, vous attendrez mon signal pour leur parler.
Et au deuxième coup de sifflet, vous quitterez les cabines. (...) Rappelez-vous que vous ne devez pas parler de choses illégales, et qu'il est interdit de parler le kurde ! Vous devez tout le temps rester au garde-à-vous. Compris ? - Compris mon commandant ! Je ne tardai pas à apercevoir des écriteaux disposés à notre attention : "Parle turc, tu diras beaucoup de choses." Les salauds savaient très bien que la plupart de nos visiteurs ne parlaient pas le turc.
Cela ne leur suffisait pas de nous torturer à tout bout de champ ; il leur fallait faire souffrir aussi ceux qui venaient nous voir. "
Et au deuxième coup de sifflet, vous quitterez les cabines. (...) Rappelez-vous que vous ne devez pas parler de choses illégales, et qu'il est interdit de parler le kurde ! Vous devez tout le temps rester au garde-à-vous. Compris ? - Compris mon commandant ! Je ne tardai pas à apercevoir des écriteaux disposés à notre attention : "Parle turc, tu diras beaucoup de choses." Les salauds savaient très bien que la plupart de nos visiteurs ne parlaient pas le turc.
Cela ne leur suffisait pas de nous torturer à tout bout de champ ; il leur fallait faire souffrir aussi ceux qui venaient nous voir. "