Enzo Godinot, agrégé et docteur en philosophie, travaille principalement sur les traditions académiciennes et pyrrhoniennes, et plus largement sur l'éthique et la philosophie pratique durant l'Antiquité.
La nouvelle académie
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- Nombre de pages426
- FormatePub
- ISBN979-10-370-4145-6
- EAN9791037041456
- Date de parution29/01/2025
- Protection num.Adobe DRM
- Taille1 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurHermann
Résumé
Lorsqu'on pense aux successeurs de Platon, on évoque volontiers la tradition idéaliste, les néo-platoniciens, ou encore les disciples qui, comme Aristote, subirent son influence avant de se diriger vers leurs propres doctrines et leurs propres gloires. Il est plus rare que l'on pense aux philosophes qui, entre la fin du IVe siècle et le début du Ier siècle av. J.-C., animèrent l'Académie et furent à la fois les gardiens d'un héritage philosophique complexe, et les artisans de modifications stratégiques lourdes de conséquences pour la tradition qu'ils cherchaient à maintenir.
D'Arcésilas à Antiochus en passant par Carnéade et ses commentateurs, les Académiciens transformèrent profondément l'école de Platon lorsqu'ils firent de l'épochè leur signature philosophique, au point que certains commentateurs n'hésitent pas à risquer un anachronisme en parlant d'Académie « sceptique » pour désigner ce courant capital parmi les philosophies hellénistiques. Cette étude propose de revenir sur l'histoire de cette « Nouvelle Académie » et sur les enjeux philosophiques à l'origine de ses mutations en montrant que l'entreprise d'Arcésilas, renouvelée jusqu'à la disparition de l'institution fondée par Platon, visait à produire un effort paradoxal consistant à professer un pessimisme gnoséologique tout en préservant une philosophie éthique héritée des premiers successeurs de Platon.
D'Arcésilas à Antiochus en passant par Carnéade et ses commentateurs, les Académiciens transformèrent profondément l'école de Platon lorsqu'ils firent de l'épochè leur signature philosophique, au point que certains commentateurs n'hésitent pas à risquer un anachronisme en parlant d'Académie « sceptique » pour désigner ce courant capital parmi les philosophies hellénistiques. Cette étude propose de revenir sur l'histoire de cette « Nouvelle Académie » et sur les enjeux philosophiques à l'origine de ses mutations en montrant que l'entreprise d'Arcésilas, renouvelée jusqu'à la disparition de l'institution fondée par Platon, visait à produire un effort paradoxal consistant à professer un pessimisme gnoséologique tout en préservant une philosophie éthique héritée des premiers successeurs de Platon.
Lorsqu'on pense aux successeurs de Platon, on évoque volontiers la tradition idéaliste, les néo-platoniciens, ou encore les disciples qui, comme Aristote, subirent son influence avant de se diriger vers leurs propres doctrines et leurs propres gloires. Il est plus rare que l'on pense aux philosophes qui, entre la fin du IVe siècle et le début du Ier siècle av. J.-C., animèrent l'Académie et furent à la fois les gardiens d'un héritage philosophique complexe, et les artisans de modifications stratégiques lourdes de conséquences pour la tradition qu'ils cherchaient à maintenir.
D'Arcésilas à Antiochus en passant par Carnéade et ses commentateurs, les Académiciens transformèrent profondément l'école de Platon lorsqu'ils firent de l'épochè leur signature philosophique, au point que certains commentateurs n'hésitent pas à risquer un anachronisme en parlant d'Académie « sceptique » pour désigner ce courant capital parmi les philosophies hellénistiques. Cette étude propose de revenir sur l'histoire de cette « Nouvelle Académie » et sur les enjeux philosophiques à l'origine de ses mutations en montrant que l'entreprise d'Arcésilas, renouvelée jusqu'à la disparition de l'institution fondée par Platon, visait à produire un effort paradoxal consistant à professer un pessimisme gnoséologique tout en préservant une philosophie éthique héritée des premiers successeurs de Platon.
D'Arcésilas à Antiochus en passant par Carnéade et ses commentateurs, les Académiciens transformèrent profondément l'école de Platon lorsqu'ils firent de l'épochè leur signature philosophique, au point que certains commentateurs n'hésitent pas à risquer un anachronisme en parlant d'Académie « sceptique » pour désigner ce courant capital parmi les philosophies hellénistiques. Cette étude propose de revenir sur l'histoire de cette « Nouvelle Académie » et sur les enjeux philosophiques à l'origine de ses mutations en montrant que l'entreprise d'Arcésilas, renouvelée jusqu'à la disparition de l'institution fondée par Platon, visait à produire un effort paradoxal consistant à professer un pessimisme gnoséologique tout en préservant une philosophie éthique héritée des premiers successeurs de Platon.