La nature est un champ de bataille. Essai d'écologie politique

Par : Razmig Keucheyan
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  • Nombre de pages186
  • FormatePub
  • ISBN978-2-348-04050-4
  • EAN9782348040504
  • Date de parution14/06/2018
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Face à la catastrophe annoncée, les bonnes âmes appellent l'humanité à " dépasser ses divisions " pour s'unir dans un " pacte écologique ". Cet essai polémique s'attaque à cette idée reçue. Loin d'effacer les antagonismes existants, la crise écologique se greffe au contraire à eux pour les porter à incandescence. La nature devient un champ de bataille. Face à la catastrophe écologique annoncée, les bonnes âmes appellent l'humanité à " dépasser ses divisions " pour s'unir dans un " pacte écologique ".
Cet essai s'attaque à cette idée reçue. Il n'y aura pas de consensus environnemental. Loin d'effacer les antagonismes existants, la crise écologique se greffe au conFace à la catastrophe écologique annoncée, les bonnes âmes appellent l'humanité à " dépasser ses divisions ". Cet essai s'attaque à cette idée. Il n'y aura pas de consensus environnemental. Loin d'effacer les antagonismes existants, la crise écologique se greffe à eux pour les porter à incandescence. Soit la localisation des décharges toxiques : si vous voulez savoir où un stock de déchets donné a le plus de chances d'être enfoui, demandez-vous où vivent les classes populaires et les minorités raciales.
Ces inégalités écologiques, dont le " racisme environnemental " est une forme, jouent à l'échelle des pays et à celle du monde. " Marchés carbone ", " dérivés climatiques ", " obligations catastrophe " : les produits financiers " branchés " sur la nature prolifèrent. Faute de s'attaquer à la racine du problème, le néolibéralisme choisit de financiariser l'assurance des risques climatiques. C'est l'essor de la " finance environnementale " comme réponse capitaliste à la crise. Surcroît de catastrophes naturelles, déstabilisation des océans, " réfugiés climatiques " par millions à l'horizon 2050...
Autant de facteurs qui annoncent des conflits armés d'un nouveau genre, auxquels se préparent aujourd'hui les militaires. Finie la guerre froide, bienvenue aux " guerres vertes ". Cet essai novateur fournit une grille de lecture originale pour saisir les enjeux de la crise écologique. À travers l'exposition édifiante des scénarios capitalistes face au désastre environnemental, il fait ouvre de futurologie critique.
Face à la catastrophe annoncée, les bonnes âmes appellent l'humanité à " dépasser ses divisions " pour s'unir dans un " pacte écologique ". Cet essai polémique s'attaque à cette idée reçue. Loin d'effacer les antagonismes existants, la crise écologique se greffe au contraire à eux pour les porter à incandescence. La nature devient un champ de bataille. Face à la catastrophe écologique annoncée, les bonnes âmes appellent l'humanité à " dépasser ses divisions " pour s'unir dans un " pacte écologique ".
Cet essai s'attaque à cette idée reçue. Il n'y aura pas de consensus environnemental. Loin d'effacer les antagonismes existants, la crise écologique se greffe au conFace à la catastrophe écologique annoncée, les bonnes âmes appellent l'humanité à " dépasser ses divisions ". Cet essai s'attaque à cette idée. Il n'y aura pas de consensus environnemental. Loin d'effacer les antagonismes existants, la crise écologique se greffe à eux pour les porter à incandescence. Soit la localisation des décharges toxiques : si vous voulez savoir où un stock de déchets donné a le plus de chances d'être enfoui, demandez-vous où vivent les classes populaires et les minorités raciales.
Ces inégalités écologiques, dont le " racisme environnemental " est une forme, jouent à l'échelle des pays et à celle du monde. " Marchés carbone ", " dérivés climatiques ", " obligations catastrophe " : les produits financiers " branchés " sur la nature prolifèrent. Faute de s'attaquer à la racine du problème, le néolibéralisme choisit de financiariser l'assurance des risques climatiques. C'est l'essor de la " finance environnementale " comme réponse capitaliste à la crise. Surcroît de catastrophes naturelles, déstabilisation des océans, " réfugiés climatiques " par millions à l'horizon 2050...
Autant de facteurs qui annoncent des conflits armés d'un nouveau genre, auxquels se préparent aujourd'hui les militaires. Finie la guerre froide, bienvenue aux " guerres vertes ". Cet essai novateur fournit une grille de lecture originale pour saisir les enjeux de la crise écologique. À travers l'exposition édifiante des scénarios capitalistes face au désastre environnemental, il fait ouvre de futurologie critique.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
La bataille de l'écologie !?
La thèse prend le contre-pied de l'opinion dominante qui veut que pour l'écologie, on doit « dépasser ses divisions ». L'auteur explique comment la nature est un véritable champs de bataille et un théâtre d'opération où les acteurs ont des intérêts divergents. Et cela passe par une critique du système capitaliste qui entretient tout cela. Un exemple locale et mondiale, l'humanité ne subit pas uniformément les conséquences de la crise écologique et la réponse politique jusqu'à' présent est, financiarisation et guerre...
La thèse prend le contre-pied de l'opinion dominante qui veut que pour l'écologie, on doit « dépasser ses divisions ». L'auteur explique comment la nature est un véritable champs de bataille et un théâtre d'opération où les acteurs ont des intérêts divergents. Et cela passe par une critique du système capitaliste qui entretient tout cela. Un exemple locale et mondiale, l'humanité ne subit pas uniformément les conséquences de la crise écologique et la réponse politique jusqu'à' présent est, financiarisation et guerre...
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