La naissance du christianisme. La minorité chrétienne dans l'Empire romain, Ier - IIIe siècles

Par : Philippe Tarel
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  • Nombre de pages560
  • FormatePub
  • ISBN978-2-340-08594-7
  • EAN9782340085947
  • Date de parution28/11/2023
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille4 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurEllipses

Résumé

Le christianisme est né dans un monde dominé par Rome. Pour une large part, il est même le produit du monde romain, tant les modalités de son expansion épousent les structures de base de l'empire. La facilité de la circulation des hommes et des idées permise par la « paix romaine » favorisa sa diffusion, lui donnant très précocement une dimension « universelle ». Les chrétiens, qui ne formaient qu'une minorité de la population, étaient d'abord des sujets de l'empereur comme les autres, qui ne se singularisaient que par leur adhésion à une nouvelle forme de religion.
Dans leur immense majorité, les chrétiens ont, dès l'origine, revendiqué leur appartenance à l'empire et manifesté leur loyalisme vis-à-vis du pouvoir impérial. Cela a rendu d'autant plus douloureux le rejet durable dont ils ont été massivement l'objet au cours des trois premiers siècles de leur existence. C'est que le christianisme, par son exclusivisme, heurtait de plein fouet la conception romaine de la religion, fondamentalement tolérante à partir du moment où les dieux romains étaient honorés.
La participation aux cérémonies du culte impérial, expression essentielle de loyalisme à l'égard du pouvoir, était surtout un ferment d'unité d'un empire réunissant des populations très diverses. En s'y refusant et en rejetant un certain nombre de pratiques qui faisaient société, les chrétiens s'exclurent d'eux-mêmes de la communauté politique. Les périodes de persécution, jamais permanentes ni générales, furent la manifestation tragique de leur altérité, considérée par la majorité de la population et par le pouvoir, comme un danger.
Néanmoins, ce livre s'attache surtout à montrer l'importance de l'intégration des chrétiens dans la société de leur temps, au sein de laquelle les clivages religieux étaient rarement essentialisés. C'est ce qui explique l'enracinement du christianisme au sein d'un empire fondé sur la pluralité. Philippe Tarel, agrégé d'histoire, docteur en histoire romaine (Paris I), est professeur d'histoire en classes préparatoires au lycée Champollion de Grenoble.
Il est aussi chargé de cours d'histoire romaine à l'université Grenoble Alpes. Il est l'auteur, aux éditions Ellipses, des biographies de Titus (2016) et de Commode (2019). Il a publié aux Presses universitaires de Grenoble en 2022, Une traversée de siècle. La vie droite du bâtonnier Pierre Guy (1893-1984).
Le christianisme est né dans un monde dominé par Rome. Pour une large part, il est même le produit du monde romain, tant les modalités de son expansion épousent les structures de base de l'empire. La facilité de la circulation des hommes et des idées permise par la « paix romaine » favorisa sa diffusion, lui donnant très précocement une dimension « universelle ». Les chrétiens, qui ne formaient qu'une minorité de la population, étaient d'abord des sujets de l'empereur comme les autres, qui ne se singularisaient que par leur adhésion à une nouvelle forme de religion.
Dans leur immense majorité, les chrétiens ont, dès l'origine, revendiqué leur appartenance à l'empire et manifesté leur loyalisme vis-à-vis du pouvoir impérial. Cela a rendu d'autant plus douloureux le rejet durable dont ils ont été massivement l'objet au cours des trois premiers siècles de leur existence. C'est que le christianisme, par son exclusivisme, heurtait de plein fouet la conception romaine de la religion, fondamentalement tolérante à partir du moment où les dieux romains étaient honorés.
La participation aux cérémonies du culte impérial, expression essentielle de loyalisme à l'égard du pouvoir, était surtout un ferment d'unité d'un empire réunissant des populations très diverses. En s'y refusant et en rejetant un certain nombre de pratiques qui faisaient société, les chrétiens s'exclurent d'eux-mêmes de la communauté politique. Les périodes de persécution, jamais permanentes ni générales, furent la manifestation tragique de leur altérité, considérée par la majorité de la population et par le pouvoir, comme un danger.
Néanmoins, ce livre s'attache surtout à montrer l'importance de l'intégration des chrétiens dans la société de leur temps, au sein de laquelle les clivages religieux étaient rarement essentialisés. C'est ce qui explique l'enracinement du christianisme au sein d'un empire fondé sur la pluralité. Philippe Tarel, agrégé d'histoire, docteur en histoire romaine (Paris I), est professeur d'histoire en classes préparatoires au lycée Champollion de Grenoble.
Il est aussi chargé de cours d'histoire romaine à l'université Grenoble Alpes. Il est l'auteur, aux éditions Ellipses, des biographies de Titus (2016) et de Commode (2019). Il a publié aux Presses universitaires de Grenoble en 2022, Une traversée de siècle. La vie droite du bâtonnier Pierre Guy (1893-1984).
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